Mali : cinq soldats tués dans le Centre du pays

Mali : cinq soldats tués dans le Centre du pays

Cinq militaires maliens ont été tués mardi dans deux attaques distinctes dans le Centre du Mali, a-t-on appris mercredi de source militaire et des autorités locales. «Des éléments de la gendarmerie de Dialloubé quittant Mopti pour Dialloubé ont fait l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé suivie de tirs nourris»,  a affirmé à l’AFP une source militaire à Mopti, siège du gouvernorat.

«Le bilan est de trois morts», a-t-on indiqué, en précisant que ces gendarmes avaient escorté vers Mopti leurs camarades en route pour une formation militaire à Bamako. Par ailleurs, dans la même région, deux militaires maliens en patrouille entre Koro et Bankass, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été tués par des assaillants non identifiés, selon les autorités locales. «La première victime est tombée sur-le-champ, le corps d’un jeune soldat porté disparu a été retrouvé le lendemain. Il y a eu un blessé», a indiqué à l’AFP le gouverneur de Mopti, le général Sidi Alassane Touré.

Plus de la moitié des attaques de groupes armés au Mali visent les forces armées maliennes, en particulier dans la région de Mopti, a souligné dans son dernier rapport trimestriel sur le pays le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Selon un communiqué du gouvernement français, le premier ministre, Edouard Philippe, séjournera  au Mali du 22 au 25 février prochain. Selon le texte, cette visite s’inscrit dans la volonté  de la France de «maintenir son effort sécuritaire et son engagement économique en faveur de ce pays, au cœur de la lutte contre les groupes djihadistes». Accompagné des ministres des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, des Armées, Florence Parly, et du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez, il rencontrera son homologue malien, Soumeylou Boubèye Maïga, ainsi que le président Ibrahim Boubacar Keïta, selon un communiqué. Edouard Philippe, qui avait annulé une visite prévue en avril en raison d’un mouvement social contre la réforme des chemins de fer (SNCF), doit «notamment évoquer le soutien de la France à la stabilité du Mali» et le «renforcement» du partenariat économique avec ce pays.

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