Oui la situation sécuritaire au Mali était catastrophique en 2020, oui IBK peinait malgré la valse des premiers ministres et l’aguerrissement des FAMa, aidées par la Communauté internationale, n’était pas venu à bout des terroristes !
Certes, Barkhane a perdu une cinquantaine de soldats au Sahel et son bilan est ausculté selon aujourd’hui qu’on est pour ou anti-français, même si à la vérité, en 2013, sans Serval, arrêtant les djihadistes, à Sévaré ils auraient foncé sur Bamako. Et à l’honnêteté, malgré son bilan mitigé Barkhane a été utile au Mali. Passons, l’homme du Takokélé n’a pas pu circonscrire, ni venir à bout des terroristes. Le 18 août 2020, il est renversé par Assimi Goïta colonel de l’Armée et leader des Forces spéciales. Nombreux sont ceux qui pensaient à un scénario à la ATT, mais ils ont tout faux, car les militaires de Kati de 2020 sont venus pour une refonte de l’Etat malien, à la différence de leur devancier Kôrô du camp des bérets rouges de Djikoroni !
Les 18 mois, puis 24 impartis sont passés, 4 années plus tard, le Mali fait désormais partie de l’AES, une Troïka qui a quitté la CEDEAO, et qui imprime sa marque de gouvernance. Au Mali aussi, il y a des bruissements électoraux, après le dialogue national, le référendum de juin 2023, et même que Assimi Goïta semble le grand favori de ce scrutin, fantasmé par les hommes politiques, évoqué tacitement, mais sans rien de plus. Et même si les activités politiques sont de nouveau permises, tout part et revient au colonel Goïta, qui reste maître des horloges.
La rédaction
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