Mali : les partis politiques regimbent

Mali : les partis politiques regimbent

Journée de tensions, ce samedi 3 mai 2025, aux abords du Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ de Bamako, où plusieurs centaines de militants de partis politiques se sont rassemblés pour dénoncer ceux qu’ils qualifient de dérive autoritaire et l’interdiction qui  frappe les activités politiques .

C’est dans un palais quadrillé par les Forces de l’ordre et occupé par des partisans du régime, opposés à la tenue de cette manifestation que le rassemblement a eu lieu. Slogans à l’appui, ils ont dit « Non à la dérive autoritaire ! Oui à la démocratie, à la République et à l’État de droit ! ».  Malgré l’interdiction de manifester des autorités du district de Bamako, ils étaient nombreux à répondre à cet appel à manifester des partis politiques. « Nous sommes venus malgré les menaces pour défendre la démocratie et dénoncer la violation de la constitution et des lois de de la République », a déclaré le président de la jeunesse du parti l’Union pour la République et la démocratie, Abdrahamane Diarra. Ils réussiront à investir les abords du Palais de la Culture et après avoir entonné l’hymne national, ils scanderont des slogans hostiles à la « une prolongation de la Transition.  « La transition politique actuelle, initialement acceptée pour remettre le pays sur les rails de l’ordre constitutionnel, s’éternise sans horizon clair, ouvrant la voie à une dérive autoritaire », peut-on lire dans la déclaration conjointe publiée par l’écrasante majorité des partis politiques du Mali, qui ont été empêché par  un dispositif sécuritaire très important de tenir un meeting  pour  condamner les  conclusions issues  des récentes consultations des forces vives.  Dans le même texte, les manifestant du jour ont exprimé leur « rejet vis-à-vis des conclusions issues des assises récentes, tenues sans représentativité réelle, et les considérons comme nulles et non avenues », a  poursuivi les signataires de cette déclaration  qui  exigent dans  la foulée «  la fin effective de la transition politico-militaire au plus tard le 31 décembre 2025 », et appellent  à la mise en place d’un calendrier de retour rapide à l’ordre constitutionnel.

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