L’armée française vient de perdre un militaire déployé au mali. Dans la journée du mardi 2 avril 2019, un médecin militaire français a été tué à la suite « du déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé, lors d’une opération de lutte contre les groupes armés terroristes », a annoncé mardi la présidence française.
Marc Laycuras, médecin militaire français et officier âgé de 30 ans, a été tué lors d’une opération de «lutte contre les groupes armés terroristes» au Mali, mardi 2 avril, annonce l’Élysée dans un communiqué. Selon le Service de santé des armées, il avait rejoint le Mali le 12 février 2019 pour «soutenir le Groupement tactique interarmes (GTD Richelieu) dans le cadre de l’opération Barkhane». Il est entré à l’école du Service de santé des Armées en 2007 et avait été nommé médecin le 1er janvier 2017. L’officier Marc Laycuras est le 24e militaire français décédé au Mali depuis l’intervention française Serval en 2013 dans ce pays suivie de l’opération antiterroriste Barkhane élargie à cinq pays du Sahel
Dans un communiqué signé de l’Elysée, le président Emmanuel Macron a fait part, de sa «très grande tristesse» et rappelle «l’entier soutien de la France au Mali et à la force des Nations unies pour la mise en œuvre de l’accord de paix» de 2015.
L’armée française mène depuis un an et demi, avec la force anti-djihadiste Barkhane, une série d’opérations militaires dans le Liptako, dans le nord-est du Mali, et étend désormais son action de l’autre côté du fleuve Niger, dans la zone adjacente du Gourma, frontalière du Burkina Faso. Depuis 2015, les violences se sont propagées du nord au centre du pays, densément peuplé, où elles se mêlent très souvent à des conflits intercommunautaires. Une tuerie imputée à des chasseurs dogons se présentant comme un «groupe d’autodéfense» anti-djihadiste a ainsi fait quelque 160 morts le 23 mars dans le village peul d’Ogossagou, près de la frontière burkinabè.
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