Mali : un soldat burkinabè tué dans l’attaque d’un camp de la MINUSMA

Mali : un soldat burkinabè tué dans l’attaque d’un camp de la MINUSMA

Un mort, et une dizaine de blessés. C’est le bilan de l’attaque sans précèdent qu’a une fois de plus essuyé la mission des Nations unies au Mali dans la soirée du samedi 14 avril 2018 à Tombouctou. Selon une source militaire proche de l’état-major des armées, la victime est le caporal Ibrahim Yamwéogo, en mission de stabilisation au Mali.

Dans un tweet, le président du Faso a salué le sacrifice de ce soldat mort au front et pour la paix, mais aussi souhaité un prompt rétablissement aux blessés de cette nouvelle attaque.  «Que repose en paix le caporal burkinabè, Ibrahim Yamwéogo, casque bleu tué samedi dans l’attaque contre les camps de la MINUSMA et de Barkhane à Tombouctou au Mali. Je souhaite un prompt rétablissement aux blessés de cette attaque barbare», a indiqué Roch Marc Christian Kaboré

Selon la mission de l’ONU au Mali (Minusma), l’attaque est intervenue à 14 heures locales et a visé les deux camps mitoyens. Une «dizaine de tirs de roquettes pendant que des assaillants, portant des casques bleus, ont tenté de pénétrer à l’intérieur de l’enceinte à bord de deux véhicules piégés, l’un peint en blanc avec le sigle «UN», l’autre affichant les couleurs des forces armées maliennes (FAMA)», explique un cadre de la MINUSMA. Le premier pick-up a pu être «immobilisé» tandis que le second a explosé. Ont ensuite suivi d’intenses échanges de tirs, au cours desquels un Casque bleu de la MINUSMA a été tué. Il s’agit du caporal burkinabè Ibrahim Yamwéogo. Les combats ont pris fin quatre heures plus tard. En réaction à l’assaut, quatre avions Mirage 2000 ont été envoyés samedi depuis la base française de Niamey, au Niger, ainsi que deux hélicoptères Tigre et trois Caïman avec des commandos à leur bord, «pour contribuer à la reprise complète du contrôle» du camp et «sécuriser la piste de l’aéroport, afin de permettre l’évacuation sanitaire des blessés», a précisé le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l’état-major français.

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR