Une opération «conjointe» de l’armée malienne et de la force française anti djihadiste Barkhane a permis la «neutralisation» dans le Nord-Est du Mali d’une «vingtaine de djihadistes», ont annoncé samedi soir sur Twitter les Forces armées maliennes (FAMa).
Les faits se sont déroulés «dans la localité d’Akabar, dans le secteur de Ménaka», ont précisé les militaires, sans apporter davantage de détails.
Dans cette région, ainsi que de l’autre côté de la frontière avec le Niger, un groupe djihadiste qui se fait appeler «Etat islamique dans le Grand Sahara» (EIGS) est très actif. Il a notamment revendiqué l’attaque de Tongo-Tongo, en octobre 2017 au Niger. Cette embuscade avait coûté la vie à quatre soldats américains et quatre militaires nigériens.
Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France. Cette intervention se poursuit avec l’opération Barkhane, qui mobilise quelque 4 500 militaires dans le Sahel.
Rappelons que la force française Barkhane et l’armée burkinabè ont mené, du 20 mai au 3 juin, une opération militaire qui a permis de «neutraliser» des groupes terroristes et de détruire leurs bases, dans le Nord du Burkina Faso, selon un communiqué de l’armée française.
Cette opération a regroupé 450 hommes et plus d’une centaine de véhicules ayant quitté la base de Gao (Mali) pour rejoindre le Nord du Burkina Faso, afin d’y mener des actions coordonnées en partenariat avec les Forces armées nationales du Burkina Faso (FABF) contre les groupes armés terroristes. Cet engagement de la force Barkhane au sol sur le territoire du Burkina Faso, aux côtés des FABF, était une première depuis la signature de l’accord SOFA de décembre 2018, selon le communiqué de l’armée. «Après plusieurs jours de manœuvres, les militaires français et leurs partenaires burkinabè ont amoindri les capacités logistiques de l’adversaire et ses moyens de communication et de déplacement», a indiqué le communiqué.
Selon l’armée française, «cette opération a aussi permis de valider le processus de partenariat militaire opérationnel engagé avec l’armée burkinabè dans le cadre de DIDASKO et de mesurer la qualité de l’accueil réservé par la population burkinabè à la force Barkhane».
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