La crise que vit le système éducatif peine à connaître un dénouement. Alors que les négociations entreprises par le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba et la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) tardent à produire des résultats, les scolaires n’entendent plus restés les bras croisés.
Une semaine après les évènements de Koudougou, Kombissiri et Boussé, ce sont les élèves de la province du Zoundwéogo, qui s’invitent dans la danse. En début de semaine, c’est-à-dire, lundi dernier, ils ont décrété une grève illimitée pour disent-ils apporter leur soutien aux enseignants en lutte pour de meilleures conditions de travail. Il s’agit pour eux d’accentuer la pression sur l’exécutif, afin qu’il trouve une solution définitive à cette crise qui perdure depuis près de cinq mois. A l’instar de leurs camarades d’autres provinces, les scolaires de la province du Zoundwéogo, ont à plusieurs reprises battu le pavé pour la cause. Selon nos confrères de Infowakat, le prolongement des négociations entre les deux protagonistes est à l’origine de cette montée d’adrénaline des élèves, qui n’entendent plus «attendre plus longtemps». «Ils ont décrété une grève d’une semaine. Ils disent qu’ils veulent voir claire dans cette affaire», confie un enseignant de Médiga à nos confrères. «Les élèves sont en grève pour aider leurs professeurs à avoir gain de cause afin que les évaluations et les examens reprennent dans l’espoir de sauver l’année en cours», enfonce un autre.
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