Manifestation interdite de l’opposition projetée aujourd’hui 27 décembre : La RD Congo déjà imbibée du spectre d’une crise postélectorale

Manifestation interdite de l’opposition projetée aujourd’hui 27 décembre : La RD Congo déjà imbibée du spectre d’une crise postélectorale

Pas question que les Martin Fayulu, Denis Mugwenge, et autres Théodore NGoye et leurs partisans de l’opposition battent le macadam, aujourd’hui 27 décembre et mettent le processus électoral en mal, contester les résultats des élections alors que la CENI ne les a pas encore publiés, a martelé d’un ton comminatoire, le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Patrick Kazadi, hier 26 décembre, à la veille d’une manifestation, jugée d’ailleurs illégale par le pouvoir en place, lequel dit que toute contestation des élections se fait devant la Cour constitutionnelle.

Interdiction réfutée par ce Collectif d’opposition, qui s’appuie sur les dispositions de l’article 64 de la Constitution qui en fait un devoir pour l’opposition de contester toute prise du pouvoir par un «simulacre d’élections». Elle maintient sa manif censée avoir lieu entre le boulevard triomphal et celui du 30-juin.

On constate donc 2 positions diamétralement opposées que doit trancher dans le vif le gouverneur de Kinshasa, tâche délicate et ingrate, s’il en est, mais dont il ne saurait se débiner, lui étant aussi de la majorité présidentielle. Gentiny NGobila, le gouverneur de Kinshasa hier donc a reçu les membres de cette opposition grognarde et a coupé le nœud querellé en disant mutatis mutandis (mêmes mots) ce que le ministre Kazadi a affirmé : pas de manif aujourd’hui. Le gouverneur de Kinshasa avait-il le choix que de suivre la décision des autorités ? Non !

Qui est-il ce gouverneur de Kinshasa pour oser passer outre cet oukase gouvernemental ? Il a donc entériné ce qu’a dit Patrik Kazadi. C’est dire que c’est parti pour 2 scénarios :

1) soit ce regroupement de l’opposition s’en tient à l’interdiction et laisse tomber son mouvement, ce qui serait un peu la voie de la sagesse, surtout que les résultats provisoires ne sont pas encore publiés, nonobstant des preuves de fraudes (distribution de billets de banque devant les bureaux de vote le 20 décembre dernier, bulletins prévotés, brandis par l’opposition) malgré ces faits, le choix du box, la Justice c’est-à-dire la Cour constitutionnelle plutôt que la boxe à savoir, marches, courses poursuites, gaz lacrymogènes et blessés … serait de bon aloi.

2) Soit elle décide de marcher, ce sera l’affrontement avec les forces de l’ordre, et des chasses à l’homme à travers les quartiers de Kinshasa. Et face à de tels prurits, on ne peut présager de rien, car l’effet papillon peut se déclencher.

A dire vrai, l’ombre d’une crise postélectorale plane déjà sur la RD Congo. Tout indique que le camp du président-sortant Félix Tshisekedi va gagner, une victoire que l’opposition affirme en être flouée et dit qu’elle ne l’acceptera pas. De mauvais perdants clame la coterie présidentielle, alors que les principaux opposants à Tshisekedi crient à des élections truquées en complicité avec une CENI acquise et vermoulue.

Qui pour calmer cette atmosphère conflictogène, surtout dans cette RD Congo, où les crises postélectorales sont très violentes, car outre l’élu, les autres perdants sont souvent des poids lourds et drainent du monde ? En supplément, on sait que les capitales africaines, dont Kinshasa ont un tropisme pour l’opposition.

La seule lueur d’espoir se trouve du côté de la CENCO, c’est-à-dire de l’Eglise et des pasteurs des Eglises du Réveil. Ces hommes de Dieu pourraient désamorcer ce TNT politique dans ce pays-continent. Plaise à Dieu que ce soit le cas pour la paix en RD Congo .

La REDACTION

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