Marche du 20 mai à Kin : à qui la faute des répressions violentes ?

Marche du 20 mai à Kin : à qui la faute des répressions violentes ?

20 mai 2023, ce sont les têtes de proue de l’Opposition congolaise qui ont appelé leurs militants et sympathisants à marcher à Kinshasa. Ce sont Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sassanga et Matata Ponyo. Marche autorisée par les autorités. D’où vient alors que tout a dégénéré avec des courses-poursuites, des jets de gaz lacrymogènes et des blessés de part et d’autre, Police comme manifestants ?

Alors que les manifestants se dirigeaient selon eux vers le domicile de Moïse Katumbi pour tenir une conférence de presse, la Police a chargé. Auparavant, il y a eu un long conciliabule sur la route ou plutôt l’itinéraire, c’est le casus-belli de ce qui a provoqué les échauffourées. Alors que les autorités disent qu’un itinéraire avait été convenu, et les marcheurs ont passé outre ce chemin, ces derniers indexent plutôt la volonté de la police de réprimer des opposants qui scandaient, il est vrai «Tshisekedi dégage !».

Au final, de nombreuses arrestations et même une victime côté manifestant. Le ministre des Droits Humains a déploré ces faits et dit que justice sera rendue. A 6 mois de la présidentielle, la RD Congo se raidit avec d’un côté le président sortant Felix Tshisekedi, qui a fait une grosse prise (Jean-Pierre MBemba, même s’il était de l’Union sacrée) et de l’autre, une opposition qui risque d’aller en désordre de bataille et au milieu des Congolais qui risquent de trinquer encore, de cette boulimie du pouvoir des politiques.

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