Massacre de Solhan: le GSIM condamne et s’en démarque

Massacre de Solhan: le GSIM condamne et s’en démarque

C’est un communiqué qui va susciter des réactions au sein de l’opinion. Dans un communiqué, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) chapeauté par Iyad Ag Ghali a condamné le massacre de Solhan perpétré dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juin 2021.

 «Le groupe armé, lié à al- Qaïda condamne un massacre qui «n’a rien à voir avec l’islam dans le Jihad et le combat au nom de Dieu», lit-on dans ce communiqué. Par la même occasion, le GSIM «présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes» et se  démarque de cette attaque qui constitue à ce jour la plus meurtrière depuis avril 2015 date de la première incursion terroriste au Burkina Faso. Ce communiqué intervient quatre jours après l’attaque commise par des hommes armés à Solhan. Selon plusieurs sources non officielles, le bilan de cette attaque est de plus de 160 morts.

Le GSIM a été créé  le 1er mars 2017 dans le sillage de la création de la Force G5 Sahel. Il naît de la fusion d’Ansar Dine, des forces d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans le Sahel, de la katiba Macina et de la katiba Al-Mourabitoune.

C’est la deuxième fois que ce groupe terroriste, à travers un communiqué se démarque d’une attaque perpétrée sur le sol burkinabè. En décembre 2019, après le massacre d’une trentaine de femmes à Arbinda parties chercher de l’eau, le mouvement avait déclaré n’être mêlé ni de près ni de loin à cet assaut.

Si ce communiqué venait à être authentifié, le seul groupe terroriste qui pourrait être soupçonné d’être derrière ce massacre serait l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) qui dispute les zones d’influence au GSIM depuis plus de trois ans.

Rappelons que le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), avait revendiqué l’attaque perpétrée le 16 mai 2021 contre une position des Volontaires pour la défense de la patrie (VPD) dans la localité de Palségué, située dans la région du Centre-Nord, faisant une dizaine de morts.

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux le groupe terroriste explique en langue locale fulfuldé avoir tué une dizaine de combattants supplétifs de l’armée burkinabè et récupéré des armes et des moyens de déplacement.

La rédaction

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