Me Guy Hervé Kam: de la société civile à l’arène politique

Me Guy Hervé Kam: de la société civile à l’arène politique

Les échéances électorales de novembre seront âprement disputées à tous les niveaux. Si la majorité des  regards sont tournés vers la présidentielle, il convient de rappeler que les législatives ne seront pas en reste. Les députations comme le surnomment bon nombre d’observateurs connaitront également une forte convoitise.

Contrairement à 2015,  où les candidatures indépendantes étaient restées au stade de vœux pieux, 2020 sera l’année de leur accomplissement. Selon plusieurs sources, plusieurs acteurs de la société civile sont en pole position pour matérialiser cette disposition du code électoral adopté en avril 2015 par le Conseil national de la transition (CNT). Au rang de ces acteurs, on cite l’avocat Me Guy Hervé Kam qui, avec plusieurs autres personnalités de la société civile, s’apprêteraient à lancer un mouvement dans cette optique. Selon certaines indiscrétions, c’est la date du 2 août 2020 qui a été retenue pour le lancement officiel dudit mouvement. Le cadre, c’est le Centre Cardinal Paul Zoungrana de Ouagadougou qui sera le théâtre de cet évènement.

Selon nos confrères de Libre.Info, plusieurs figures du mouvement associatifs parmi lesquelles des hauts responsables de la diplomatie, des fonctionnaires internationaux et des membres de la diaspora qui constitueront le gros de la troupe de ce mouvement. Les mêmes indiscrétions précisent que l’organisation qui sera portée sur les fonts baptismaux pourrait se dénommer le mouvement Servir et non se servir (SENS). Rappelons que l’ancien magistrat avait quitté la direction du Balai citoyen dont il a été durant plusieurs années, le coordonnateur et porte-parole. Dans la perspective de ces élections, le ministre en charge de l’Administration du territoire a dans un communiqué rendu public le 27 juillet  2020, invité les citoyens désirant prendre part aux élections législatives en qualité de regroupements indépendants  à déposer leurs dossiers du 28 juillet au 11 septembre 2020 auprès de la direction générales des libertés publiques et des affaires politiques.

Ce saut que s’apprêtent à faire ces acteurs de la société civile, était très attendu de certains politiques depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014, où on a assisté au printemps des organisations de la société civile qui ont fait la pluie et le bon temps sans que l’on ne puisse savoir avec exactitude sur quel terrain elles évoluaient. Ce mouvement pourrait  sonner le glas du «double jeu» ou encore les «sorties par procuration», dont raffolent certaines d’entre elles considérées à tort ou à raison comme des officines politiques déguisées.

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