Le torchon continue de brûler entre la presse et le pouvoir PASTEF au Sénégal. Au cœur de ces fâcheries, des histoires fiscales, l’absence de communication mais surtout la viabilité et même la survie des entreprises de presse privée.
Après la sortie quelque peu véhémente du ministre de la Communication qui avait été précédée de celle du premier ministre, réaction des médias à travers une conférence de presse hier 21 août 2024, par le patron des éditeurs de la presse, Mamadou Ibra Kane qui a pointé les agissements du nouveau régime, qui selon lui multiplie les épreuves pour une mise à mort des médias. Pour ce dernier, aucune entreprise de presse ne peut refuser de payer le fisc, mais comment être en règle vis-à-vis de ce fisc, si l’Etat manœuvre pour mettre les médias dans les difficultés ? La situation fiscale des médias au Sénégal, est exacerbée par une volonté politique de corser les choses, selon lui. Ibra kane demande d’ailleurs qu’on audite le Fonds alloué à la presse ou 800 millions ont disparu, car les médias n’ont touché aucun kopeck.
L’ardoise fiscale des médias est de 40 milliards et Macky Sall avait voulu l’effacer. Les médias souhaitent rencontrer le président Faye, lequel n’a toujours pas donné son OK.
La rédaction
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