MENA : Bassolma Bazié convoqué en conseil de discipline

MENA : Bassolma Bazié convoqué en conseil de discipline

La nouvelle a suscité des réactions controversées au sein de l’opinion et dans le milieu syndical. Bassolma Bazié, le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) est convoqué en conseil de discipline le 16 septembre prochain. C’est à travers un courrier daté du 31 août dernier et signé du président du conseil de discipline du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, François Compaoré et rendu public au cours du week-end, que l’information a été ébruitée. Il est reproché au patron de la CGT-B d’avoir refusé d’exécuter le volume horaire hebdomadaire à lui confié dans le cadre de sa profession de professeur de Science de la vie et de la terre.

«Le conseil de discipline a été saisi par Monsieur le ministre en vue de statuer sur un cas de refus d’exécuter le volume horaire hebdomadaire», explique la correspondance.

Interrogé sur la question, lors d’une émission radio, le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro a confié avoir été saisi le 30 décembre 2019 par l’administration du lycée Philippe Zinda Kaboré, sur la situation de Bassolma Bazié , qui refusait d’exécuter un emploi du temps qui lui a été soumis. «En tant que professeur certifié des lycées et collèges, Il doit  effectuer 18 heures par semaine. On lui a donné un emploi de temps de 10 heures par semaine. Ce qui n’est pas normal déjà, mais je ne rentre pas dans ces discussions. L’intéressé a remis en cause cet emploi du temps et a choisi de donner cours dans une seule classe et en faisant 3 heures», a déclaré le ministre Ouaro.

Outre le secrétaire général de la CGT-B, 9 autres personnes du corps enseignant sont concernées par cette comparution devant le conseil de discipline. Notons que la comparution aura lieu le 16 septembre 2020 à partir de 12h dans la salle de réunion de la Direction de la recherche en éducation non formelle (EX-DRINA). Selon une source proche du MENA, les personnes  mises en cause ont le droit de citer des témoins ou se faire assister par des défenseurs de leur choix.

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