Meurtriers combats CSP # EIGS à Gao et Menaka : Du plomb dans le comateux Accord d’Alger !

Meurtriers combats CSP # EIGS à Gao et Menaka : Du plomb dans le comateux Accord d’Alger !

Barkhane qui envoie des salves dans la forêt d’Ansongo-Menaka, neutralisant des dizaines de terroristes, les ex-rebelles qui ne décolèrent pas contre l’élimination le 1er mars d’un gradé du Mouvement pour le salut de l’Azawad, casus belli qui a mis sur le sentier de la guerre l’Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS) et le Cadre stratégique permanent (CSP), signataires de l’essoufflé Accord d’Alger daté de 2015.

Depuis ce dimanche 27 mars 2022, de violentes escarmouches opposent donc ces deux groupes, laissant plusieurs victimes sur le carreau à Menaka et aux environs de Gao. En fait, depuis 3 semaines, entre ces 2 coteries guerrières, c’est le coup de feu permanent.

Le CSP, qui est le creuset de ceux qui ont, il y a presque 7 ans, signé de mauvaise grâce l’Accord d’Alger, sous la médiation de la Communauté internationale, a du mal, de concert avec Bamako à appliquer les clauses de cet Accord, dont certains articles sont dépassés par l’existant sécuritaire.

La forêt d’Ansongo-Menaka, qui est à la frontière Malo-Niger ce qu’est celle de Sambissa ou du Lac Tchad pour Boko Haram entre le Niger et Tchad, regorge de milliers de terroristes difficiles à extirper.

Et si depuis 3 mois, les affrontements se sont exacerbés entre «hommes bleus» rebelles et djihadistes, les combattants de l’EIGS, en surnombre donnent du fil à retordre au CSP. Barkhane partie, la MINUSMA, un peu limitée, et les FAMa qui sont restées, armes au pied dans leurs casernements de Menaka, toutes choses qui compliquent la situation à Gao-Menaka.

On est enclin à le constater d’autant que les ouailles d’Iyad Ag Ghali ont infesté de part et d’autre de la frontière Mali-Niger, car on se rappelle de la tuerie de masse de Tahoua (200 victimes). De ces contrées sous régence terroriste, ils prennent motos et kalachs, rançonnent les paisibles habitants et dictent leurs lois criminelles.

Une région sous flammes qui a incité les forces spéciales nigériennes, qui se sont jalonnées fissa à la frontière avec le Mali. Une recrudescence de violence qui étonne, à partir du moment où toutes les sources (française et malienne) indiquaient un EIGS en baisse de forme avec la neutralisation de certains chefs dont le moindre n’est pas son fondateur Abou Walid Al-Sahraoui.

La nature ayant horreur du vide, le départ de Barkhane, aura permis à l’EIGS de se refaire des forces, et le prosélytisme aidant de recruter et évidemment comme l’Accord de paix d’Alger, est plongé dans un état végétatif quasiment après sa signature en 2015, avec quelques brefs réveils, l’EIGS a un argument pour ruer dans les brancards, et occuper l’espace.

C’est véritablement du plomb dans l’aile de ce fameux Accord d’Alger, dont les seuls résultats ont été la timide patrouille mixte et l’armée recomposée qui est entrée dans Kidal sous le règne d’IBK. Sinon, le constat est là qu’il faut dépoussiérer de fond en comble ce texte, dont plusieurs articles sont d’ailleurs remis en cause par plusieurs protagonistes de la crise malienne.

Encore faut-il que la Transition actuelle parvienne à pacifier le pays et réussisse à regrouper tous les groupes qui comptent : les terroristes, les puissantes tribus touaregs, et autres … Une véritable gageure pour Goïta et Cie.

La REDACTION

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