Nommée ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, le 31 janvier 2018, Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal a tenu à rassurer les partenaires de son département de l’utilisation transparente des ressources allouées par leurs contribuables. Pour ce faire, elle a organisé le vendredi 9 février 2018, un dîner d’échange qui a réuni les différents responsables des structures de son ministère et les Partenaires techniques et financiers (PTF).
Cerise sur le gâteau, en tant que députée à l’Assemblée nationale, elle n’a pas manqué d’associer à cette rencontre conviviale, ses pairs parlementaires qui ont en charge, le vote des textes législatifs en faveur de son public-cible.
Dans son mot de remerciement à l’endroit des PTF, Ilboudo/Marchal a relevé que dès sa prise de fonction, elle a constaté qu’en plus du gouvernement, plusieurs partenaires viennent au secours du Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille. Toute chose qui est à féliciter. Pour elle, il est tout à fait normal de rassurer ses partenaires que les ressources de leurs contribuables ne doivent pas être dilapidées. «Elles doivent être utilisées pour de bonnes causes et avec transparence. C’est pour cela que je tiens à vous remercier et à vous rassurer que la transparence serait de rigueur et je vous invite à toujours nous appuyer», a – t-elle déclaré.
S’agissant des projets prioritaires de son département, la ministre Ilboudo/Marchal a souligné qu’ils sont inscrits dans les domaines de la protection sociale, de l’autonomisation économique de la femme et du genre, de la réduction des violences faites aux femmes et aux filles, à travers l’adoption des textes législatifs et leur application effective, du renforcement de la protection et de la réhabilitation des personnes défavorisées par l’amélioration des conditions de vie des personnes âgées, de la promotion de l’autonomisation sociale et économique des personnes handicapées, du renforcement de la scolarisation des filles et de la lutte contre la déperdition scolaire des filles, de la promotion et de la protection des droits des enfants, du renforcement des capacités nationales de résilience au Burkina Faso, du renforcement des actions du Fonds national de solidarité qui, chaque jour, se bat pour répondre aux préoccupations des personnes vulnérables et nécessiteuses. Bref, les défis à relever sont énormes, et il faut des partenaires pour y faire face. Enfin, elle a invité les PTF à ne ménager aucun effort afin de renforcer et dynamiser cette collaboration bénéfique entre le Ministère en charge de la solidarité nationale et leurs structures pour le bien être de la population burkinabè.
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