Ministère en charge de l’Artisanat : 176 associations  bénéficient de 1 420 métiers à tisser

Ministère en charge de l’Artisanat : 176 associations  bénéficient de 1 420 métiers à tisser

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, a présidé hier lundi 31 août 2020 à Ouagadougou, la cérémonie officielle de remise de 1 420 métiers à tisser à 176 associations issues des 13 régions du Burkina Faso. Ces métiers à tisser mis à la disposition des associations de tisseuses, permettront de créer plus de 8 520 emplois au profit des femmes et des jeunes.

Ce sont 176 associations de tisseuses issues des treize régions du Burkina Faso qui vont bénéficier de 1 420 métiers à tisser de la part du ministère en charge de l’Artisanat. Elles ont reçu les équipements hier lundi 31 août 2020 au cours d’une cérémonie présidée par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré. Selon lui, cette cérémonie a vu le jour grâce au soutien de bonnes volontés. Il s’agit de l’ambassade de Chine au Burkina Faso avec 120 métiers à tisser, la Banque africaine de développement (BAD), 400, la Loterie nationale burkinabè (LONAB) avec 400, le groupe EBOMAF avec 400 et la SOFITEX avec 100 métiers à tisser.

Selon les explications du ministre, ce don est la concrétisation de l’initiative 5 000 métiers à tisser au profit des tisseuses lancée en décembre 2018 dont l’objectif est d’apporter des solutions à l’une des préoccupations des acteurs de la filière textile. De ses dires, ces métiers à tisser permettront de créer plus de 8 520 emplois au profit des femmes et des jeunes. En termes d’impacts concrets sur le terrain, le ministre affirme que l’on peut noter l’accroissement des capacités de production d’un nombre important d’associations sur toute l’étendue du territoire national dans la confection des pagnes Faso Dan Fani pour les manifestations à caractère national.

Abondant dans le même sens que le ministre, le représentant des donateurs, l’ambassadeur de Chine au Burkina, Li Jian déclare que ces métiers à tisser permettront non seulement aux associations féminines d’exercer un métier de main et de générer des revenus pour elles et leurs familles, mais aussi de faire la promotion de la production locale.

Il dit être convaincu que le matériel va apporter un souffle nouveau à l’activité de tissage. De sa conviction toujours, le diplomate pense qu’en accentuant une franche collaboration, ensemble, la Chine et le Burkina Faso arriveront à développer davantage l’artisanat burkinabè, à le faire connaître et aimer au-delà des frontières. Cela, selon lui, sera un véritable levier de l’industrialisation et du développement du pays des hommes intègres. Tout comme le ministre en charge de l’Artisanat, l’ambassadeur chinois a invité les bénéficiaires à en faire bon usage.

Allant dans le même sens que ses prédécesseurs, la représentante des bénéficiaires, Germaine Bonkoungou/Compaoré affirme : «c’est donc dire qu’avec ces métiers à tisser additionnels qui nous seront remis, les conditions de vie et de travail des femmes et de nombreuses familles seront forts appréciables». Elle confie que les femmes qui ont déjà bénéficié de ces équipements ont vu augmenter substantiellement leurs productions dont le corollaire est l’augmentation de leurs chiffres d’affaires.

Fort donc de ce fait, elle déclare que l’impact socio-économique de ces métiers s’avère extrêmement important pour la Nation en termes de création d’emplois et de revenus. Rappelant que l’équipement dont elles vont bénéficier constitue un grand soulagement, elle a interpellé les responsables des associations bénéficiaires à plus de responsabilité dans la conduite de leurs affaires en mettant l’accent sur la qualité des produits en vue d’améliorer leur compétitivité.

Edoé MENSAH-DOMKPIN

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR