Mise en place de l’OCOD-BF : Pour un commerce transfrontalier fluide, l’Observatoire sollicite l’adhésion du CIDEF

Mise en place de l’OCOD-BF : Pour un commerce transfrontalier fluide, l’Observatoire sollicite l’adhésion du CIDEF

Le conseil d’administration du Conseil interprofessionnel des entreprises du Burkina Faso (CIDEF) a tenu sa traditionnelle réunion mensuelle, le jeudi 25 février 2021. Cette rencontre élargie aux membres afin de marquer la rentrée annuelle du conseil, a pour objectif, la relance de leurs activités. Elle a été marquée par la présentation de l’Observatoire pour la célérité des opérations de dédouanement au Burkina Faso (OCOD-BF) par le comité de pilotage dudit observatoire. Cet observatoire dont la mise en place est en cours, et qui vise à améliorer le commerce transfrontalier par la facilitation des procédures administratives et contribuer à l’amélioration du climat des affaires, a sollicité l’adhésion du CIDEF.

C’est une tradition pour le conseil d’administration du Conseil interprofessionnel des entreprises du Burkina Faso (CIDEF), de se retrouver mensuellement afin de gérer l’animation de l’organisation. Ce jeudi 25 février 2021, il n’a pas dérogé à la règle. Mieux, la rencontre a été élargie aux membres afin de marquer la rentrée annuelle du conseil. L’objectif de cette réunion selon le président du CIDEF, Lassiné Diawara, est la relance des activités du conseil dont il a la charge. Les membres ont de ce fait, procédé à l’examen et l’adoption des procès-verbaux de la réunion du conseil d’administration du 26 janvier 2021, à l’examen des instances, etc. En dehors donc de ces points inscrits à l’ordre du jour, le conseil a associé à la rencontre, le pilotage pour la mise en place de l’Observatoire pour la célérité des opérations de dédouanement au Burkina Faso (OCOD-BF). Le comité a présenté aux membres du CIDEF, l’observatoire porté par l’Association professionnelle des transitaires et commissionnaires en douanes agrées (APTCDA-BF).

L’OCOD-BF, un outil de bonne gouvernance

C’est le président du comité de pilotage, Robert Kontogom qui a procédé à la présentation. Il présente l’OCOD-BF comme étant un outil de bonne gouvernance, un organe de veille à la disposition des opérateurs économiques. Sa création recommandée par la Banque mondiale, sera selon lui, un instrument paritaire de veille qui contribuera à la réduction des tracasseries et des barrières non tarifaires sur les différents corridors et mettra fin aux goulots d’étranglement lors des opérations de dédouanement des marchandises. L’objectif global visé pour la mise en place de l’observatoire selon ses explications, est d’améliorer le commerce transfrontalier par la facilitation des procédures administratives et contribuer à l’amélioration du climat des affaires. Il affirme que de façon spécifique, il s’agit : de veiller à la célérité des opérations de dédouanement en vue de contribuer à la fluidité du trafic aux frontières, terminaux et aéroports ; d’assurer le respect des engagements pris par l’administration des douanes et le secteur privé  dans le cadre de la facilitation des échanges ; de dénoncer tous les cas de blocages administratifs liés au dédouanement et à la circulation des marchandises ; de faire des recommandations pour l’amélioration des procédures administratives.

Sur la base de ces objectifs, les déclarants ont la possibilité de saisir l’OCOD-BF.  Selon le présentateur, la saisine peut être faite par écrit, courriel ou via un numéro vert qui sera mis en place. Il explique qu’il y a deux modes de saisine à savoir : l’auto saisine à la suite de constats d’anomalies ou de dysfonctionnements dans l’application des procédures administratives et la saisine formulée par des personnes physiques ou morales ou encore l’administration publique. Il est important de souligner que l’Observatoire pour la célérité des opérations de dédouanement au Burkina Faso a ses limites d’intervention dans l’exécution de ses missions. Robert Kontogom est revenu sur certaines. Il rappelle que l’observatoire dont la mise en place est en cours, s’inspire de l’expérience réussie de la Côte d’Ivoire.

Les membres du CIDEF ont salué la présentation faite par le président du comité de pilotage. Pour Lassiné Diawara, elle était importante pour le secteur privé dans la mesure où elle tourne sur la facilitation des échanges, des différentes contraintes administratives, des difficultés pour les échanges, les tracasseries. Il indique qu’à travers cette présentation, le comité de pilotage a voulu exposer ses projets, afin d’avoir l’adhésion du CIDEF .

Edoé MENSAH-DOMKPIN

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