Mission de paix à Kiev et Saint-Pétersbourg : 4 chefs d’Etat africains à l’épreuve de la roulette russe !

Mission de paix à Kiev et Saint-Pétersbourg : 4 chefs d’Etat africains à l’épreuve de la roulette russe !

Initialement 7, ils ne seront plus que 4 présidents : l’Ougandais Yoweri Museveni est covidé, Al-Sissi est tout simplement «empêché» et surtout le Congolais Denis Sassou-Nguesso (lequel a terminé un séjour en Côte d’Ivoire hier 15 juin) dont pourtant la Fondation de Jean-Yves Ollivier porte le nom de la capitale de son pays, (DSN) sera donc parmi les 3 grands absents pour cause de «situation dégradée sur le terrain, absence de chefs d’Etat», d’après une source proche du Congolais  autant de facteurs handicapants pour une recherche de paix dans cette guerre. Ces 3 seront représentés par des ministres.

Désormais donc, ils sont 4 qui devront rencontrer d’abord Volodymyr Zelensky à Kiev, puis Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg et ce, dès aujourd’hui 16 juin 2023 et demain 17 juin.

En vérité, la contre-offensive ukrainienne au Sud de Zaporija, pour «percer le cuirasse russe» selon la rhétorique à Kiev et les élections locales projetées pour le 10 septembre dans les localités occupées par la Russie semblent être des raisons principales de ces défections en particulier le rétropédalage de DSN.

Brazzaville pointe en effet cette tentative ukrainienne qui non seulement hypothèque la mission de bons offices africains, mais fait peser un lourd danger sur l’accord céréalier, très vital pour l’Afrique obtenu, après un séjour de l’alors président de l’UA à Moscou, Macky Sall.

Assoumani Azali a déjà rallié la Pologne d’où le rejoindront Cyril Ramaphosa d’Afrique du Sud, Hakainde Hichilema de Zambie et Macky Sall du Sénégal, et voyage en train ou en avion pour le capitale ukrainienne aujourd’hui même 16 juin.

Une mission a minima donc qui perd de ses ambitions, réduite à une «tentative de médiation», selon un introduit du dossier, notamment des entretiens bilatéraux dans la ville de Boutcha, ville-martyr où l’armée russe aurait commis des bavures contre des civils, et ensuite, une cérémonie avec le chef de l’Etat Volodymyr Zelensky, avec une conférence de presse pour boucler la boucle. Puis cap ce soir sur Saint-Pétersbourg pour voir le patron du Kremlin Vladimir Poutine  pour des échanges.

«La mission de paix» s’est muée en «tentative de médiation» et justement à cause de cette baisse du nombre de panelistes et de l’existant sur le terrain et, c’est quasiment à la roulette russe que se livreront les 4 présidents, surtout que parmi eux, il y a toujours des pro-Popov et des pro-ukrainiens.

Le risque calculé de l’initiateur de cette équipée salvatrice, le Français Jean-Yves Ollivier, est monté d’un cran, non pas que le nombre de cartouches a augmenté dans le barillet du révolver, mais la tournure du barillet a gagné en vitesse ! Que peuvent ramener ces 4 chefs d’Etat de cette mission impossible ? L’optimisme a été divisé en 2.

La REDACTION

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