Ce fut un débat ouvert et franc entre les organisations syndicales et le candidat à la présidentielle du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), qui a voulu à travers cette rencontre, présenter son programme et recueillir les préoccupations du monde syndical. En tant qu’ancien syndicaliste et connaissant les réalités du milieu, Mohamed Bazoum a écouté les différents intervenants. Il a promis que si toutefois il est élu président de la république du Niger, il sera ouvert au dialogue et va responsabiliser les organisations syndicales en leur impliquant dans les prises de décisions. La rencontre a eu lieu le vendredi 11 décembre 2020 au centre international Mahamat Gandy à Niamey.
Dans le cadre de la campagne électorale, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) a lancé une série d’activités depuis le 5 décembre dernier, date de son ouverture. Outre les meetings, le parti a entrepris de rencontrer les différentes couches sociales du pays dont l’objectif est d’avoir un débat franc afin de mettre à nu les préoccupations réelles du peuple. Après les opérateurs économiques, c’est au tour de la société civile et des organisations syndicales de répondre à l’appel de «B21». Après un bref exposé du candidat Bazoum, centré sur l’éducation, la santé, la promotion de l’Etat de droit, les conditions des travailleurs, l’intérêt d’un dialogue avec les syndicats et bien d’autres, des questions lui ont été adressées, entre autres : Quelles sont les réformes que vous comptiez opérer au niveau de la retraite des fonctionnaires et de la fiscalité ? Quelle est votre appréciation sur le respect des libertés syndicales ?
Que comptez-vous opérer comme réforme pour améliorer les conditions de vie du corps enseignant ? A ces interrogations, Mohamed Bazoum réagit d’entrée de jeu : «Je n’ai pas d’idées totalement arrêtées, mais je vous promets que c’est dans le dialogue que nous allons faire les choses». Dans le secteur administratif, le président Bazoum reconnait qu’il y a des difficultés à n’en point occulter. Comme alternative, il propose donc l’institution d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sur la base de réunions, d’ateliers qui seront (des cadres d’échanges pour diagnostiquer les grandes défaillances de l’administration et d’en trouver des solutions. Après avoir apporté quelques éléments de réponses, le candidat à la présidentielle fait savoir que les syndicats pensent toujours que c’est facile mais si toutefois il est élu, il va les impliquer dans la recherche de solutions aux maux de la société.
Omar SALIA
Envoyé spécial à Niamey
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