Lui-même n’en revient pas ! Certes Ahmed Hafnaoui s’est bien préparé pour le challenge de Tokyo, mais, il savait qu’il allait se frotter à de grands pachydermes des bassins et donc que la concurrence sera rude, au Japon.
N’empêche sans complexe, du haut de ses 18 ans, le jeune prodige tunisien, a cartonné, malgré sa plage difficile, Hafnaoui a établi un temps ontologique de 3’43’36 sur 400 m nage libre.
C’est une prouesse qui n’est pas sans rappeler celle de son compatriote et aîné Oussama Mellouli, 37 ans qui est et demeure la référence olympique en Tunisie en matière de nage puisqu’il a été médaillé 5 fois en 6 participations à des jeux olympiques, une quinzaine de médailles en méditerranéennes, et 8 en jeux africains. Qui dit mieux ?
Bien sûr à côté du monument Mellouli, Hafnaoui n’est qu’un poussin d’hivernage. Mais, le record que le jeune homme de 18 ans a fixé à Tokyo 2020 est suffisamment emblématique pour ne pas être souligné.
Aux Jeux olympiques de Tokyo où des noms d’Africains tels la Sud-africaine Tatjana Shoenmaker en brasse 100 m, qui a établi un nouveau record olympique et d’Afrique (1’04’82), et des promesses en boxe avec l’Algérien Mohamed Houmri, à ces jeux olympiques où des Africains essayent de lever la tête, le temps-étalon en 400 m nage libre réalisé par Hafnaoui, réjouit le continent, Hafnaoui est loin, très loin d’égaler Mellouli, mais il signifie peut-être que la succession de celui qui débuta la nage à 7 ans est ouverte.
Et déjà, si ce dernier a des conseils à donner à Hafnaoui, ce sera d’exceller dans la discipline, la rigueur et le travail, qui font qu’un athlète peut attendre les sommets.
Bravo à Hafnaoui qui honore l’Afrique et courage à tous les dignes représentants du continent, pour qu’ils décrochent des médailles d’or, d’argent et de bronze. Tout est bon à prendre à Tokyo !
La REDACTION
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