Niger : les Forces françaises prêtes à défendre les emprises militaires et diplomatiques de la France

Niger : les Forces françaises prêtes à défendre les emprises militaires et diplomatiques de la France

Le ton monte entre Paris et Niamey au sujet du départ de l’ambassadeur et des troupes qui y sont basées.  Hier Jeudi, le porte-parole de l’état-major français, le colonel Pierre Gaudillière, a prévenu que «les forces militaires françaises sont prêtes à répondre à tout regain de tension qui porterait atteinte aux emprises militaires et diplomatiques françaises au Niger » et que « des dispositions ont été prises pour protéger ces emprises».

Au cours de la semaine écoulée, les nouvelles autorités nigériennes avaient accusé  le gouvernement français de se livrer à des «agissements contraires aux intérêts du Niger», en raison notamment de son appui aux sanctions décidées contre elle par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), laquelle a par ailleurs mis l’option militaire sur la table,  avaient donné un délai de quarante-huit heures à l’ambassadeur de France, Sylvain Itté  pour quitter le pays.

Du côté de Paris, on considère les militaires au pouvoir ayant déposé le président Mohamed Bazoum comme «illégitimes», et incompétents pour formuler une telle demande. A ce titre, la France y a donc opposé une fin de non-recevoir, comme ce fut le cas de la décision de dénoncer les accords militaires passés entre Niamey et Paris. Lors de la conférence des ambassadeurs, le 28 août, le président Macron a justifié la position française dans cette affaire. «On a dit que la France était trop engagée en soutien au président Bazoum. J’entends les gazettes, je lis les commentaires parfois des autres capitales. Mais on ferait quoi si un coup d’État comme ça se passait en Bulgarie ou en Roumanie?», a-t-il lancé.

A ce jour, la position des forces françaises au Niger (entre 1 200 et 1 500 militaires et un important matériel de guerre), basées à Niamey est de plus en plus intenable.

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