Noces de faïence pour Aujourd’hui au Faso : Mécènes, partenaires et financiers,  AU SECOURS !

Noces de faïence pour Aujourd’hui au Faso : Mécènes, partenaires et financiers,  AU SECOURS !

Si la lecture des gazettes était la prière du matin réaliste, jusqu’au XXe siècle, cette marotte hégélienne est obsolète depuis l’avènement qu’est l’avènement du numérique, de la toile, qui fait que l’information et la désinformation sont permanentes, instantanées, matin, midi et soir et produites en quantité industrielle, devenant ce grand livre cartésien, constamment ouvert sous nos yeux et quasi accessible à Monsieur-tout-le-monde.

La fracture numérique et énergétique en Afrique bride cette réalité, faisant de sorte que les médias papiers en dépit de la tendance baissière a toujours du répondant et ceci est valable encore dans le monde avec 2,5 milliards de journaux papiers vendus en 2022, contre 668 000 numériques.  

L’explication est que les médias papiers sont également digitalisés, laissant le choix au lecteur. Même s’il est vrai que la presse écrite en Afrique et de facto au Burkina rame comme un galérien, et sauf que dans de nombreux pays du continent, cette presse-papier est soutenue par des gourous politiques, financiers… qui savent l’utilité d’un tel outil.

Grand témoin des bouleversements qui ont changé radicalement la société burkinabè depuis 2014, Aujourd’hui au Faso est sur tous les chantiers de l’information : insurrection des 30 et 31 octobre 2014, les 3 transitions avec l’actuelle en cours, un premier président civil qui succède à lui-même  Roch Kaboré, démocratiquement élu, même si le second mandat fut bref, émergence des réseaux sociaux avec comme corollaires un accouchement générationnel, l’immersion de nouveaux acteurs politiques et de la société civile… .

Comme certains de ses confrères Aujourd’hui au Faso, dernier-né des quotidiens est confronté également à une crise de croissance inédite qui ringardise tout le modèle économique de la presse privée.

En Occident, c’est le grand capitalisme avec ses milliardaires visionnaires, qui ont sauvé la presse privée en y injectant des sous, pour dépêtrer de grands titres par exemple comme Le Monde, Le Figaro, d’un dépôt de bilan certain. Ces médias sont adossés à de grands groupes industriels, surtout maintenant à l’heure des vaches maigres dues à la morosité économique mondiale. Ces groupes de presse occidentaux ont plus ou moins pu monétiser leurs éditions numériques et leurs réseaux sociaux face à la baisse de lectorat et de la publicité, viatique indispensable à leur survie.

Aujourd’hui au Faso est face aux mêmes difficultés, aggravées par une conjoncture nationale peu reluisante. Son modèle économique n’est plus la seule cause à ce problème. D’autres facteurs très pesants qu’il ne maitrise pas expliquent également cette situation de détresse.

L’Etat qui est au Burkina l’Alpha et l’Oméga pourvoyeur de la marche de l’économie est notre principal client en abonnements et quelques rares papiers tarifiés, cet Etat burkinabè n’honore pas ou avec un grand retard ses engagements. Des factures de 2020 par exemple sont payées à l’exercice 2021 ! Alors qu’il y a les banques et les fournisseurs à nos trousses… Même avant cette aggravation de la guerre, la publicité est quasi-inexistante, et les réseaux sociaux d’Aujourd’hui au Faso sont insuffisamment monétisés et piratés.   Reconnaissons que même le numérique au Burkina véritable tour de Babel est saturé aussi ; car les blogs et sites épisodiques s’entrechoquent dans un méli-mélo indescriptible !

Bien qu’accomplissant une mission de service public, Aujourd’hui au Faso à l’instar de la presse privée dans son ensemble est frappée par une fiscalité inadaptée (exemple, la fameuse ASF : comment être à jour si l’Etat ne l’est pas ?) et des coûts d’intrants qui ont explosé avec la crise ukrainienne. La rame de papier est passée de 16 000 à 23 000 F CFA ! Sans compter les salaires mensuels. Le Burkina est en guerre, on comprend.

Seuls les capitaines d’industries, les banquiers et les commerçants avisés et qui comprennent le sens des  temps peuvent aider la presse privée à gravir ce nouveau palier ! Les dangers sont multiples ! Aujourd’hui au Faso votre journal qui a 9 années ce 21 février 2023, vous a toujours servi une information vérifiée, responsable et constructive ! Il peut accompagner et valoriser toutes vos actions dans une société où pullulent les Fakes News, et où l’image et la crédibilité doivent être préservées des attaques perfides quotidiennes.

Aujourd’hui au Faso a besoin de partenaires, mécènes et financiers sérieux pour porter de concert des idées novatrices et bâtir ensemble une société burkinabè en pleine effervescence. Ce n’est pas un Game, c’est vraiment un appel au secours ! Votre journal a un problème de moteur !

Le journal fête ses noces de faïence et ceux qui voient ces 9 années comme une preuve de résilience, nous leur disons au temps pour nous ! Rejoignez-nous dès aujourd’hui.

Merci à nos lecteurs et annonceurs qui nous font confiance depuis 2014 !

Zowenmanogo Dieudonné ZOUNGRANA

Directeur de publication

Directeur général

Chevalier de l’Ordre national

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