Dans la salle de conférences de l’Hôtel Sopatel Silmandé, Idrissa Nassa, le PCA, son DG, Diakarya Ouattara pavoisaient en ce 5 janvier 2018, avant d’avoir leurs vis-à-vis, les hommes des médias pour un petit déjeuner de presse. Pour la simple raison que CBI souffle ses 10 bougies. 10 années au service de la clientèle, avec 2 000 milliards de FCFA financés.
Coris Bank International (CBI) a 10 ans, et pour la célébration de ses noces d’étain, «La banque autrement» a initié plusieurs activités dont un petit-déjeuner de presse pour faire le bilan de ses 10 ans d’existence, énoncé ses perspectives pour les années à venir et par la même occasion, dire merci à tous ceux qui leur ont toujours fait confiance. Placée sous le thème «Coris Bank International, 10 ans d’innovations et de transformation du système bancaire pour un développement endogène du Burkina Faso», l’instance dirigeante de l’institution bancaire qui a révolutionné la banque aux pays des hommes intègres par plusieurs innovations, se dit satisfaite du bilan de ses 10 ans de dure labeur. Pour le DG de la banque, Diakarya Ouattara, cette décennie a été un moment très intense d’activités et d’engagements de leurs collaborateurs, favorisé par une équipe très dynamique, très engagée qui nous a permis d’écrire une page de l’histoire bancaire au Burkina Faso. «Comme vous le savez, il est reconnu de Coris Bank, comme la première banque, la banque leader sur le marché.
Il a été également reconnu de notre banque, comme étant celle qui a révolutionné le système bancaire au Burkina Faso, nous avons construit une expertise qui s’est exportée dans 5 pays de l’Union, nous avons contribué à changer les habitudes sur le marché, contribué au financement de l’économie, d’une façon générale», a-t-il laissé entendre. Sur les 10 ans, la CBI a fait un financement de plus de 2000 milliards de FCFA, ce qui équivaut à plus de 200 millions par an. Selon M. Ouattara, les PME-PMI qui sont reconnues comme le moteur de croissance des économies africaines avec plus de 70% de la production et des investissements et 90% des emplois créés, constituent la clientèle-cible de la banque. Et en faveur d’une inclusion financière, elle a fait le choix d’accompagner le secteur agricole qui est aujourd’hui, l’un des secteurs qui impulsent le développement et qui emploient le plus de monde.
«Nous avons accompagné plus de 13 700 femmes qui ont bénéficié de 88 milliards de F CFA. Nous avons aussi travaillé à installer notre banque sur tout le territoire national, ce qui fait de nous aujourd’hui, l’un des vastes réseaux du Burkina avec 42 agences dont une agence mobile qui est notre première innovation en 2013, mais aussi une agence de financement islamique pour apporter plus de solutions de financement à nos clients», précise-t-il.
Ainsi dans l’ensemble, le bilan est très positif pour les initiateurs du déjeuner de presse, car selon eux, ils ont réalisé beaucoup d’acquis et ils sont prêts à travailler davantage pour les années à venir, à plus de satisfaction de leur clientèle. En termes de perspectives, il y aura plus d’innovations surtout au niveau de la technologie ; en exemple, il aura la digitalisation qui va permettre à l’ensemble de nos clients de ne plus être obligés de se déplacer à la banque, de bénéficier de coûts compétitifs et de service flexible.
Répondant à la question de savoir s’il est vrai que toutes les instances de décision tournent autour de lui, ce qui provoque souvent des entorses à l’orthodoxie bancaire, le président du conseil d’administration de Coris Bank, Idrissa Nassa, dira qu’au sein de son institution, il existe une séparation nette et claire du holding dont il a la charge des activités de la banque. «Ceux qui affirment cela ne savent pas comment fonctionne une institution bancaire», rétorque-t-il. Concernant les rumeurs lui prêtant des fins politiques pour 2020, M. Nassa, répondra par la négative, en insistant sur le fait qu’il n’a que des intentions économiques. En somme, il dira avoir une bonne appréciation du PNDES, un programme qui a été financé à hauteur de 122 milliards de FCFA par son Holding.
Larissa KABORE
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