Résilience, jusqu’à récemment, les Sahéliens connaissaient ce vocable, mais en ignoraient ce qu’ils s’envoyaient comme réalité. Mais voilà, la lutte contre le terrorisme, qui a changé le mode de vie de chacun du tout au tout a fait comprendre la signification de ce mot, qui dépasse la résistance.
Chaque Sahélien vit désormais avec la pleine conscience qu’on est en période de guerre. La bataille contre les forces du mal a affecté de nombreux pans du Burkina Fao dont le moindre n’est pas le volet économique. L’effort de paix auquel ont souscrit les Burkinabè est remarquable et aura permis d’étoffer le pays en matériels et armes de guerre.
Du Burkinabè de l’intérieur jusqu’à la diaspora, des souscriptions ont montré que comme le roseau, le Burkina peut plier mais ne se rompra jamais. Les cuvées festives 2025 (Noël et nouvel an) se déroulent dans une ambiance de sobriété.
Les portemonnaies ne sont plus épais, et quand même ils le seront, l’heure à la sobriété. Le Sahel a plus soif du retour à une paix généralisée. Au Burkina Faso par exemple, c’est le temps de la reconquête totale du territoire, d’une réorganisation nationale, et à terme du retour à la normale sur tout l’ensemble du pays. Les FDS et les VDP s’y attèlent, avec tout un peuple qui fait chorus derrière eux. Les premières autorités ont fait de cette lutte contre le terrorisme, une priorité absolue.
Fêter la Nativité, et rendre grâce à Dieu pour cette Sainte-Sylvestre, animeront les Burkinabè, qui auront une pensée pour toutes les victimes de cette barbarie moyenâgeuse.
Entre contexte sécuritaire corsée, contraintes financières, les Burkinabè n’ont pas d’autre choix que de se battre, de rester debout, pour constituer la digue anti-terroristes et anti-déstabilisateurs du pays !
Par des prières, des comportements responsables, l’union sacrée et la croyance qu’ils ont fait beaucoup, et qu’ils en feront encore davantage dans le futur, n’est-ce pas ce ciment d’une Nation et dont parlait Ernest Renan ?
La REDACTION
COMMENTAIRES