Les relations entre le Mali et l’Algérie ne se rassérènent guère, au contraire, elles vont crescendo en mal. Et la tribune de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a servi encore de théâtre à des diatribes entres les représentants malien et algérien au sujet de la situation sécuritaire au Sahel, plus exactement au Mali.
Ce n’est pas la première fois que la guerre des mots entre Alger et Bamako s’exporte auprès de l’ONU. Et ce 28 septembre 2024 encore, le Mali s’en est vertement pris à l’Algérie en arguant que les «diplomates algériens hébergent des terroristes». Avec la verve et la gouaille qu’on connait du colonel Abdoulaye Maïga, ministre d’Etat en charge de l’Administration territorial, ce dernier a d’abord rejeté l’accusation du représentant algérien auprès de l’ONU, faisant état de frappes de drones ayant tué des civils lors de la bataille de Tinzaouatene fin juillet 2024.
Réplique du colonel Maïga : «Aujourd’hui les groupes terroristes ont sérieusement été affaiblis en indexant nommément l’Algérie de materner les terroristes». En substance, le ministre dira que l’Algérie joue un rôle de soutiens aux terroristes qu’il qualifie d’énergumènes les diplomates qui abritent des criminels tout en sirotant de la Chorba ! Enfin le ministre pointe du doigt l’Algérie, qui a œuvré à tirer et enterrer l’Accord d’Alger en janvier 2024, soit 9 ans après sa naissance et son existence comateuse ! A quand le retour de la concorde entre ces deux (2) pays frontaliers pour lutter ensemble contre les terroristes ?
La Rédaction
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