One Forest Summit Forêts climats de Libreville : Macron embraie sur un sujet vital pour le monde et l’Afrique

One Forest Summit Forêts climats de Libreville : Macron embraie sur un sujet vital pour le monde et l’Afrique

C’est dommage que les présidents du Brésil et de la RD Congo n’y soient pas. Eux dont les pays abritent  les 2 poumons du monde que sont respectivement l’Amazonie et le Bassin du Congo.

Au-delà du procès d’intention intenté contre Macron sur la  vraie raison de sa présence au Gabon à 6 mois de la présidentielle, c’est surtout une tournée commerciale dans le sens large du terme qui est en cours. Les affaires de partenariat économique, voilà ce qui fait tourner Macron-la- tornade dans cette partie du continent. Pour s’en convaincre, il suffit de parcourir son agenda. Jupiter fait 4 pays en 4 jours et ce n’est pas rien ! Sur la question qui l’a conduit dans ce pays de forêt, le président français a souligné l’importance «d’aider à préserver» les forêts, facteur absolument déterminant pour la lutte contre le réchauffement climatique et pour la biodiversité. Il s’agit pour ce faire, de bâtir un partenariat équilibré, sur les sujets de climat et de biodiversité, sur les sujets économiques, industriels, et de porter des causes communes.

Mais actualité et contexte obligent, la coopération avec les pays africains s’est imposée comme plat de résistance de la première étape de cette tournée. Dévoilée à la veille de ce périple, la nouvelle stratégie française pour contrer la contestation de sa présence militaire en Afrique, repose désormais sur le pragmatisme. Ce «n’est ni un retrait, ni un désengagement» mais qu’elle vise à «adapter un dispositif». En clair, le militaire qu’on continue de pousser hors de l’Afrique, dernier en date le Burkina qui a dénoncé les Accords de 1961 sera remplacé par les vrp. Et Macron a beau annoncé la fin de la Françafrique, il s’agit tout simplement d’une réadaptation au nouveau contexte qui a fini par s’imposer. Selon,  le chef d’Etat français, cette nouvelle stratégie devra endosser la tunique de la neutralité dans les affaires africaines. La France sera donc,  un interlocuteur neutre, qui parle à tout le monde, et dont le rôle n’est pas d’interférer dans des échéances de politique intérieure. C’est cet idéal que vient présenter Emmanuel Macron en Afrique centrale. Mais que peut-on espérer de ce nouveau pacte que tente de sceller la France avec le continent ? Face au désaveu constant, peut-on s’attendre à un retour de l’ancienne puissance coloniale dans ses ex-colonies quand on voit le sort qui lui est réservé dans des pays tels que le Centrafrique, le Mali et tout récemment le Burkina Faso où elle est en perte de vitesse ? Au vu de la contagion qui a cours, peut-on encore revivre ces années où ces ex- colonies se pliaient sous le diktat de Paris sans sourciller ?

Pour nombre d’observateurs, cette perte d’influence de la France dans son pré carré résulte des nombreuses failles et manque de cohérence dans la gestion de certaines crises, questions majeures dans la vie de ces peuples qui nécessitaient plus d’attention et de tact.

La rédaction

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