Opérations Nettoyage des écuries pourries au Niger : L’exemple par le haut avec le ministre Mahamadou Zada

Opérations Nettoyage des écuries pourries au Niger : L’exemple par le haut avec le ministre Mahamadou Zada

Ailleurs dans la sous-région notamment, un ministre a beau avoir la justice à ses trousses, il a beau traîner des casseroles qui font du tintamarre, ni le premier ministre, ni le président, ne peuvent le congédier. Il y reste, nargue même la justice et les populations, et s’accroche à son fauteuil comme l’arapède au rocher, jusqu’au prochain remaniement, où il peut être renvoyé ou même maintenu. Beaucoup d’exemples ont été observés sous le régime déchu de Roch Kaboré au Burkina Faso.

Pas au Niger ! Depuis un an que son mandat a débuté, et conformément à ses promesses électorales, Mohamed Bazoum est en train d’effectuer une œuvre de salubrité économique et financière, en envoyant en prison tous les voleurs, d’en bas ou d’en haut.

Durant les 12 mois écoulés, plus de 30 personnes dont des directeurs généraux et responsables, goûtent les délices de la prison pour avoir eu une frénésie manducatoire (boulimie-manger trop vite) malsaine, en détroussant la République.

Ce 19 avril 2022, le ministre de la Communication a été rattrapé par ses actes délictuels, alors qu’il présidait aux destinées à la Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN). Selon le juge du pôle économique et financier qui l’a envoyé derrière les barreaux, par un tour de passe-passe ou une ingénierie financière, seul le ministre Zada le sait pour le moment par une sorte de prestidigitation, en tout cas, 3 milliards ont disparu du registre de la SOPAMIN. Où sont-ils passés ? Gros mystère et boule de gomme ! Toujours est-il qu’initialement ces 3 milliards devaient figurer dans les comptes de la coopérative de micro-finance Tanaadi, mais comme par magie, ils n’y sont pas, et pas trace de ce grisbi dont Zada en a fait sien. En envoyant son ministre de la Communication en prison pour détournement avéré de fonds publics, Mohamed Bazoum, le chef de l’Etat lance un avertissement à peu de frais à tous ceux qui pensent que le poste de ministre ou grand commis de l’Etat lui confère un parapluie anti-justice.

Le cas du ministre Mahamadou Zada, est un exemple de la croisade au Niger contre les truands tapis aux premières loges de la République. Et le coup de semonce présidentiel lancé le 2 avril 2020 : «Quiconque a une responsabilité dans l’Administration répondra désormais seul de ses actes… » sonne vrai avec l’exemple du ministre de la Communication.

Si un ministre peut être alpagué et écroué, qui ne peut pas l’être ? DG, DAF et autres administrateurs de sociétés publiques sont prévenus. Tous sont avertis que sous le mandat de Bazoum, il n’y a pas une once de mansuétude pour les voleurs de la République. Le ministre Zada le médite à présent à la prison civile de Kollo.

La REDACTION

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