C’est un tableau sombre que vient de dresser l’Observatoire de sécurité de la commune de Ouagadougou. Dans un rapport rendu public, hier mercredi, il en ressort que la capitale burkinabè a connu 3 327 accidents au cours du premier semestre de l’année 2017.
Ces accidents se répartissent de la façon suivante : 1 630 cas ont été enregistrés au premier trimestre, contre 1 697 cas au deuxième. Au titre des dommages, ces accidents ont fait 3 728 victimes dont 154 personnes qui ont perdu connaissance et 38 tués. Toujours selon le rapport, les heures les plus dangereuses sont 7h et 20h. Les hommes sont les plus impliqués dans les accidents routiers avec 2 538 victimes contre 1 190 victimes de sexe féminin.
La tranche d’âge comprise entre 16 et 35 ans est le plus impliquée dans les accidents routiers avec 2 198 victimes. Les engins les plus impliqués sont les deux roues avec 3 578 victimes, soit 95,98% du nombre total des victimes d’accidents enregistrées dans la commune.
Au chapitre des voies sur lesquelles les usagers ont payé le lourd tribut, le boulevard des Tansoba se hisse à la tête du classement avec à son actif 356 accidents. Pour compléter le podium viennent les avenues Boulmiougou (162 cas) et Zamsé (127 cas). Enfin, les différentes parties de la commune qui se sont illustrées sont : l’arrondissement n°5 et le secteur n°24, qui affichent 238 cas d’accidents en cette année 2017, contre 287 en 2016. Quant au secteur n°24, il a enregistré 223 cas d’accidents, contre 134 en 2016, sur cette période. Selon le même rapport, la route de Pô a enregistré le plus d’accidents mortels en 2017 avec 4 morts, selon le rapport OSCO. Selon l’enquête, la majeure partie des accidents ont pour causes, le nombre croissant d’usagers dans le trafic routier, la prise des risques de certains usagers dans la circulation routière, le non-respect ou la méconnaissance du code de la route…
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