Dans l’après-midi du mercredi 19 septembre 2018, des coups de feu ont été entendus, depuis le centre-ville de Ouagadougou, spécialement dans les alentours du commissariat central de police, en allant vers la salle de conférence de l’UEMOA. Habitués à ces coups de feu, du fait des attaques terroristes qui ont plus d’une fois eu lieu dans les environs, la panique était au rendez-vous, du côté des riverains, et ce fut une débandade générale, chacun voulant sauver sa peau. Même sans savoir ce qui se passait exactement, les Ouagalais présents en ces lieux en cet après-midi, par panique, ont complètement chamboulé le trafic dense de cette heure de la journée. Résultat, quelques heurts, des accidents, et certains blessés. A la question de savoir ce qui s’était réellement passé, les policiers régulant la circulation au feu du commissariat central, nous diront qu’ils ont effectivement entendu les coups de feu, mais ne savent pas exactement ce qui se passe, tout en nous demandant d’aller vers la salle de conférence de l’UEMOA, car c’est de là que venaient les tirs. Sur le lieu indiqué, les personnes présentes étaient toujours dans la torpeur et les discussions allaient bon train. Nous approchant de certains témoins, ils diront avoir vu la gendarmerie débarquer avec un pick-up, brandissant ses armes. Selon eux, ce serait peut-être une descente des forces de l’ordre pour traquer les drogués se trouvant dans le grand canal qui traverse les lieux. Mais d’après une seconde version, ce serait un détenu qui aurait tenté de s’évader du palais de justice, d’où des tirs de sommation pour l’intimider, avant de le rattraper aux abords de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Selon nos informations, la dernière version des faits serait la bonne.
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