Les passes d’armes à l’hémicycle du Sénégal qui ont mis à nue, une sorte de second tour entre Benno Bokk Yaakar et le Pastef vont-elles connaître leur terme par le décret présidentiel supprimant les deux (2) institutions, objets de la révision querellée de la Constitution ?
Apparemment oui, en partie ! Car à défaut d’avoir obtenu le quorum à l’Assemblée nationale, 83 députés contre ceux de BBY contre 80 pour de Askan Yewi Wi, l’exécutif a décidé de résoudre la question autrement : à coup de décret ! Le chef de l’Etat résout l’équation et essaie de contourner deux (2) autres écueils dangereux :
La motion de censure agitée par les élus de BBY, n’est pas à prendre à la légère, surtout qu’il y a le discours de politique générale du premier ministre Ousmane Sonko en jeu, et pire, sa tête, puisqu’il pourrait être déchu.
BDF, en prenant ce décret et en convoquant en même temps, une session extraordinaire avec un autre ordre du jour désamorce momentanément la bombe parlementaire tout en permettant à Sonko de choisir le 12 septembre pour la dissolution de l’Assemblée nationale. N’empêche, ce qui se joue Place Soweto n’est ni plus ni moins que le jeu de la démocratie feutrée, dur mais dans les clous des lois républicaines.
La rédaction
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