Débuté le 3 mai 2025 avec l’accompagnement du CSC et de l’OBM, le pacte des médias burkinabè a été donc adopté ce 14 mai. On a beaucoup discuté, pinaillé sur beaucoup de points, ergoté sur certains détails et même sur le bien-fondé de ce pacte. Bien sûr, en pareil cas, il y avait les dubitatifs, et les convaincus, mais à l’arrivée, quasiment toute la corporation a adhéré et apposé sa signature sur le document, eu égard à son contenu pertinent .
Il s’agit ni plus ni moins qu’un engagement des médias (écrit-radio-télé-en ligne) de faire bloc derrière la dynamique de la lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire national. Ni «capitulation» ni «caporalisation», ni «génuflexion» devant le pouvoir comme certains ont cru bon de dire extracathedra, mais c’est tout simplement de la responsabilité sociale et sociétale dont il est question dans cette sorte de Vade-mecum des médias en temps de guerre ! L’exercice de la profession dans un tel environnement ne peut être comme en temps de paix ! C’est cette conviction qui a guidé à la naissance de ce pacte pour tenir à bout de bras avec nos claviers, micros et caméras, ce Burkina «crisé» par les attaques terroristes. C’est le seul combat aujourd’hui qui vaille dans la pratique journalistique laquelle pratique n’est pas simple !
PO
COMMENTAIRES
Courage à vous journaliste dans ces moments sombres de histoire, vos nom figureront en première page du livre d’histoire à côté des héros sur le champ de bataille quand tout serait terminé