Sur initiative du président de l’Agence internationale les AS du management et de la santé, Robert Sangaré, le fondateur de Mondial care, Dr Mohammed Korghlou a donné une communication sur le processus d’évacuation des patients pour de meilleurs soins. C’était le mardi 5 mars 2019 à Ouagadougou.
Le Burkina Faso fait partie des pays regorgeants de spécialistes dans le domaine de la santé. Malgré leur qualification, ils ne disposent pas de matériels adéquats pouvant leur permettre de mieux prendre en charge les patients. Cette situation contraint certains à se rendre sous d’autres cieux afin de bénéficier de traitements mieux adaptés à leurs maux. On parle en ce moment d’évacuation sanitaire. Malheureusement, ils sont nombreux les patients qui ignorent qu’une évacuation sanitaire nécessite un processus comme le confirme le fondateur de Mondial care, Dr Mohammed Korghlou quand il déclare : «un séjour de soin ne s’improvise pas, il s’organise». Il a en effet fait cette déclaration lors de la communication qu’il a donnée sur le processus d’évacuation de patients pour des soins appropriés le mardi 5 mars 2019. Expliquant l’organisation d’un parcours de soins, il indique que cela commence par une étude précise du besoin médical. Après cette étude, l’urgentiste confie qu’il faut mettre en adéquation ce besoin médical avec l’identification de la bonne structure de soin qui est censée accueillir le patient. Passée cette étape, il parle de la mise en place de tous les aspects logistiques pouvant améliorer la prise en charge médicale du patient. «Il y a une adéquation totale, globale entre les données médicales et les données logistiques», a-t-il indiqué. Insistant sur la qualité des soins qui seront administrés aux patients évacués, le médecin note qu’une bonne prise en charge des patients fait partie du référentiel. C’est donc soucieux de la vie humaine, des soins de qualité qui peuvent être donnés aux malades, qu’il a créé Mondial care. Il explique que c’est une société d’assistance spécialisée dans l’accompagnement des patients lors des séjours de soins à l’étranger particulièrement en France, au Maroc et en Tunisie. D’après lui, Mondial care a développé un grand réseau de fournisseurs de soins à Casablanca, Paris, … où elle met à la disposition des malades, tout le plateau technique qui fait défaut dans leurs centres de santé. Si on veut le croire, cela se fait dans un cadre organisé, optimisé et surtout dans un cadre où le patient peut obtenir des soins de qualité.
Il faut rappeler que Mondial care, a une représentation au Burkina Faso sous l’appellation, les deux (2) amis. Elle est dirigée par l’ex-directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), Robert Sangaré en sa qualité de président de l’Agence internationale les AS du management et de la santé. C’est d’ailleurs sur son initiative, que Dr Mohammed Korghlou a donné cette communication. S’il a initié la présente communication, c’est parce que pour avoir côtoyé le milieu de la santé pendant six années, il s’est rendu compte que le processus d’évacuation est totalement méconnu par nombre de Burkinabè. Il rappelle à cet effet que cela commence par la prise en charge au pays où il faut associer le corps médical. La première condition selon lui, c’est d’avoir un dossier médical initié par un médecin. Expliquant comment se fait la collaboration entre sa structure et Mondial care, il souligne que ce dossier, est par la suite transmis à la société d’assistance spécialisée qui a son réseau de structure de soins partenaire en France, au Maroc, en Tunisie. Selon ses explications, l’équipe de ladite société à son tour, l’étudie et en fonction de la gravité du mal dont souffre le patient, elle propose la structure adéquate tout en tenant compte du coût des soins. Pour ce qui est du cas du Burkina Faso, Robert Sangaré confie que pour la première année de fonctionnement des 2amis, la structure a fait évacuer 12 patients.
Il faut noter la présence lors des échanges, du conseiller du président du Faso, Adama Kanazoé qui a représenté le directeur de cabinet du président du Faso, parrain de l’atelier. Après avoir salué l’ex-DG pour son initiative, il a été rassurant sur l’accompagnement du parrain. Il a conclu en émettant le souhait que le Burkina Faso dispose dans les années à venir d’un plateau technique pouvant permettre aux spécialistes de mieux prendre en charge les patients et que les évacuations viennent vers le Burkina et non le contraire.
Edoé MENSAH-DOMKPIN
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