Pas de vacance de poste au palais du Bord de mer : Circulez, il n’y a plus rien à voir !

Pas de vacance de poste au palais du Bord de mer : Circulez, il n’y a plus rien à voir !

Mais oui,  ABO n’est pas mort, il est bien vivant. La preuve ? Il a formulé ses vœux aux Gabonais pour la nouvelle année, leur disant qu’il viendra « très vite » les rejoindre au palais du Bord de mer.

Depuis le 28 novembre, ABO, acronyme du chef de l’Etat gabonais, est dans les murs de son ami de jeunesse, M6 le roi du Maroc, pour une convalescence. Et pour ceux qui murmuraient sous le boisseau, tous ceux qui avaient des difficultés à admettre que le Tout-Puissant président puisse être malade, l’intéressé lui-même les a rassurés et les a soulagés : il a dit au peuple gabonais qu’il était malade.

Il est bien là en chair et en os, et cela coupe court aux supputations sinon aux affirmations erronées de Radio-trottoir. Celle-ci devra se trouver d’autres grains à moudre. Et comme la Cour constitutionnelle, avec à sa tête, Marie-Madeleine Mborantsuo, a rapidement fait, il y a quelques semaines un ajout à l’article 13 pour mentionner, qu’il y a «absence temporaire», mais pas Vacance de poste, le Gabon continue de fonctionner, en attendant le retour d’ABO. Eh oui, et il reviendra bientôt !

Chacun, à commencer par le Gabonais lambda est fixé sur la santé du président, du moins qu’il n’est passé de vie à trépas. Maintenant, une chose est d’être vivant, de se montrer en public avec le roi du Maroc, d’apparaître à la télé pour prononcer un discours d’une voix pâteuse et les traits marqués, une autre est de posséder tous ces automatismes, toutes ces facultés, en un mot la question qui taraude les esprits est la suivante : ABO est bien vivant, mais est-il en mesure de tenir toujours le rafiot gabonais qui cingle depuis plusieurs mois sur les eaux d’une crise politique et sociale ?

En plus de la vidéo télévisée du discours, Rien ne vaut d’autres images d’un Ali Bongo, esquissant plusieurs pas, se mouvant, parlant, et surtout, retournant au palais du Bord de mer pour reprendre le job. Ce sera d’autant d’actes, qui fermeront définitivement les bouches qui resteront tout de même fendues au mauvais endroit, que le représentant de la fratrie Bongo, est toujours apte à gouverner le Gabon. Comme on le dit, on ne parie sur sa capacité à cultiver en temps d’hivernage : voilà la daba et le champ !

La Rédaction

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