Non contents d’avoir été mis sens dessus dessous par le Covid-19, le passage de témoin entre Donald Trump et Joe Biden s’avère un évènement à haut risque pour les USA en particulier pour Washington. Précédés par le refus obstiné du 45e président de reconnaître l’élection du candidat démocrate, ses amnisties de ses proches et de ses congédiements, sans compter ses Tweets (avant qu’on lui coupe le réseau) et last but not least, l’attaque de ses croquants républicains du Capitole, cette cérémonie du 20 janvier, généralement empreinte de courtoisie, d’échanges de renseignements et de bons procédés, sera pour ce coup-ci exceptionnelle :
21 000 soldats de la Garde nationale ceintureront le Capitole et quadrilleront la capitale politique des USA, soit plus de boys qu’en Irak et en Afghanistan. Trump n’assistera pas à la passation de pouvoir, puisqu’il compte quitter la Maison Blanche vers 9 heures ou 10 heures, soit 2 ou 3 heures avant que Biden ne devienne pleinement le 46e président du pays. Trump prévoit selon certains médias de laisser une missive dans le Bureau ovale à l’intention de Biden.
C’est dire que les deux présidents (sortant et entrant) ne se verront pas et ne se sont vus que le 23 octobre dernier lors du débat télévisuel.
Pour un peu on dirait que Trump a du sang de certains présidents africains dans les veines. Ceux qui ne veulent point quitter le pouvoir car à l’analyse, c’est la hantise de quitter le pouvoir qui a turlupiné le milliardaire jusqu’au bout. N’ayant jamais imaginé perdre le pouvoir, il se retrouve «perdu» face à une vie après la Maison Blanche, scénario impensable dans sa tête. Y a-t-il une différence avec nos chefs d’Etat qui rempilent 3, 4, 5, 6 voire 7 mandats ?
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