Des confidences même qu’on prête à Paul Kagame, le modèle rwandais qu’il applique depuis plus de 2 décennies, et qui a transformé le pays des Mille collines en Singapour africain, ce format, il l’a appris au … Burkina Faso sous Thomas Sankara. Prendre toujours ce qui est bien chez l’autre…
Au Bénin où Kagame a séjourné les 14 et 15 avril derniers, c’est cette gestion du Rwanda, comme une entreprise avec des objectifs de résultats que Patrice Talon veut apprendre. Economie, social, le Rwanda a quelque chose à proposer, puisque ça marche, même si ceux qui voient la bouteille à moitié vide indexent un déficit de démocratie. Mais s’il y a quelque chose dont a besoin aujourd’hui le Bénin du Rwanda, c’est sa force de frappe sécuritaire : Et si justement Talon parvient le temps qui lui reste de son mandat à faire appliquer la discipline de fer (déjà perceptible au Bénin) et le développement à marche forcée, de facto, des villes telles Cotonou, Porto-Novo, Grand-Popo… et celles septentrionales seront aussi sûres que Gitarama, Butare, Kigali… au Rwanda
Ça tombe bien, au-delà des Accords signés ce 15 avril 2023 à Cotonou, après 1h30 de tête-à-tête Kagame-Talon au palais de la Marina, ce sont les domaines agricole, numérique, et surtout défense que concernent ces accords. «Ça peut aller du coaching, l’encadrement, jusqu’à la présence sur le terrain», a lâché le président Talon. Lequel faisait échos aux propos de son homologue rwandais qui a affirmé, qu’en matière sécuritaire, son pays pouvait venir à la rescousse du Bénin. Des paroles loin d’être des incantations quand on sait que l’armée rwandaise a rétabli l’ordre au Mozambique après le passage des djihadistes.
En ce qui concerne la Guinée-Conakry de Mamadi Doumbouya, c’est sans doute aussi pour étoffer une coopération multidimensionnelle qui fait que le célèbre homme mince de Kigali s’y rend. Dans ce pays en pleine Transition militaire suite au coup d’Etat du 5 septembre 2021, Kigali veut nouer.
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