Méditerranée-nécropole, désert-cimetière, passeurs cruels et vénaux, migrants désespérés et prêts à tout pour rejoindre l’espace Schengen et pas seulement, puisque de plus en plus, il y a une diversification des destinations de ces jeunes qui clament tout haut «qu’ils préfèrent mourir en mer ou dans le désert, que devant leurs mères».
Sujet brûlant, insoluble qui taraude non seulement les pays à forte immigration illégale, mais aussi l’Europe et d’autres continents, comme le Brésil qui a pris récemment des mesures contre ces intrus qui ne sont pas la bienvenue.
En se rendant en Mauritanie, au Sénégal et en Gambie au pas de charge (3 jours) du 27 au 30 août 2024, Pedro Sanchez le premier ministre espagnol veut circonscrire certes, les intenables fournées de migrants illégaux, qui prennent pied sur les îles Canaries, mais aussi éviter les noyades certaines de milliers de pauvres hères, partis de chez eux, avec l’illusion d’aller vers des cieux cléments. L’archipel espagnol des Canaries n’en peut plus, et chaque jour les images de ces migrants épuisés, sauvés par les garde-côtes, suscitent au mieux la compassion, au pire la colère !
3 pays choisis par Pedro Sanchez, qui ne doivent rien au hasard, car c’est dans ceux-ci qu’il y a plus de partisans de ces traversées où la mort est plus sûre que toute autre alternative !
Et avec les autorités mauritaniennes, sénégalaises et gambiennes, il s’agira de discuter sur l’immigration dans sa globalité. L’Espagne n’est pas le seul pays où l’immigration est devenue un problème. En France, elle est toujours au cœur de toutes les élections. C’est toute l’UE qui est concernée. Et ni les reconductions aux frontières, ni l’omniprésence de sécurocrates, ni les herses, bref, le durcissement des lois n’a pas freiné ces arrivées massives, et même que le phénomène divise l’Europe des 27.
Pedro Sanchez vient-il en précurseur pour esquisser des solutions qu’il pourra partager avec ses pairs de l’UE ? Sans doute, de part et d’autre de la méditerranée, on s’est rendu compte que rien n’arrêtera ces jeunes, encore moins, ceux qui se repaissent de ce trafic inhumain, les passeurs, et il faudra donc s’accorder, sur certaines solutions globales pour avoir quelques résultats probants.
Et même qu’un pays comme les USA où le Nicaragua, est devenu un point de passage via la luxuriante et dangereuse jungle colombienne, les USA, face aux hordes mexicaines, et d’ailleurs sont concernés.
Que faire pour ces boat-people entassés dans des rafiots comme dans une boîte de sardines, que faire pour ne plus voir de telles scènes ? Faut-il des Etats généraux de l’immigration UE-Afrique ? Véritable quadrature du cercle, l’immigration inquiète, alors que des solutions existent, pour peu que les dirigeants africains et européens fassent bien leur job.
La REDACTION
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