Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a initié une rencontre d’échange avec les hommes et femmes de médias, le samedi 17 avril 2021, pour dévoiler les projets et les priorités actuels de son département. Les priorités actuelles du ministère de la Santé portent sur le plan d’urgence pour les hôpitaux de référence, en cette période de Covid-19 et l’introduction des vaccins contre la maladie à coronavirus au Burkina Faso.
Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, accompagné de ses collaborateurs, a présenté aux femmes et hommes de médias, les projets et les priorités actuels de son département. Mais avant, le ministre a sollicité l’accompagnement des journalistes pour la transmission d’informations sûres et de qualité aux populations, principales bénéficiaires des offres en matière de santé. Des dires du principal conférencier du jour, le ministère de la Santé a, entre autres missions :
- la promotion de la santé des populations,
- la garantie à tous,
- l’accès aux services de santé de qualité, en somme le bien-être des Burkinabè.
«Les priorités actuelles du ministère de la Santé portent sur le plan d’urgence pour les hôpitaux de référence, en cette période de Covid-19, et l’introduction des vaccins contre la maladie à coronavirus au Burkina Faso», ont expliqué les conférenciers du jour.
Sur ces points, le directeur général de l’offre des soins, Dr Salif Sankara, a fait une présentation du plan d’urgence. Ce plan selon lui, vise à rehausser le plateau technique des hôpitaux de référence afin de restaurer la confiance des populations vis-à-vis des structures sanitaires. Le directeur général de la santé publique, Dr Emmanuel Seini, quant à lui, a présenté le Plan national de déploiement et de vaccination contre la Covid-19. Le mécanisme COVAX, le contexte de l’introduction des vaccins, les démarches entreprises par le ministère, les cibles de la vaccination et les stratégies qui sont mises en place ont été clairement présentés aux journalistes.
A propos des préoccupations des populations relatives au vaccin anti Covid-19, le Pr Charlemagne Ouédraogo a d’abord rassuré que toutes les dispositions sont prises pour que les vaccins n’aient pas de répercussions sur la santé des populations. Sur la question de la nécessité, il a répondu : «en terme de taux de létalité dû à la Covid-19, vous allez dire que ce n’est pas un impératif d’autant plus qu’il y a d’autres maladies qui tuent plus que le coronavirus au Burkina. Mais il ne s’agit pas de cela. Il s’agit d’une urgence mondiale qui est aussi bien sanitaire qu’économique. Economique parce que c’est la seule maladie qui a pu clouer nos économies nationales et internationales. C’est la seule maladie qui a amené tout le monde à se confiner. La seule maladie qui a empêché le petit commerce de se dérouler. C’est la seule maladie qui a encore appauvri les populations. Il est donc important que dans l’approche de riposte contre cette maladie, nous puissions utiliser toutes les armes dont nous disposons, d’où l’intérêt d’ajouter à cet arsenal la vaccination». Toutefois, le ministre de la Santé a souligné que la vaccination contre la Covid-19 sera volontaire et non obligatoire. «Ce ne sera pas pour tout le monde. C’est pour cela que nous justifions que c’est une urgence pas urgence forcément médicale. C’est une urgence internationale, une urgence économique qui nous oblige à utiliser toutes les armes pour lutter contre cette maladie», a conclu Charlemagne Ouédraogo.
Aline Ariane BAMOUNI
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