Plus de 100 victimes du cyclone Freddy au Malawi et Mozambique : L’Afrique trinque du  dérèglement climatique

Plus de 100 victimes du cyclone Freddy au Malawi et Mozambique : L’Afrique trinque du  dérèglement climatique

Par un curieux revolving, le cyclone Freddy a fait le tour et est revenu au Malawi et au Mozambique avec son cortège de victimes : plus d’une centaine dans les 2 pays, avec ses laves de boues et ses inondations. Venu d’abord dans la province de Zambezia au Mozambique, il est revenu après avoir effectué une circulaire ce dimanche 12 mars 2023. Dans plusieurs régions du Sud du Malawi notamment dans la capitale Blantyre, il y était dévastant tout sur son passage. C’est le cyclone le plus long jamais constaté par les météorologues.

L’Afrique australe, c’est loin, mais le dérèglement climatique est devenu un problème continental. Si l’Afrique pollue moins mais trinque plus, si cette Afrique est toujours roulée dans des promesses non tenues lors des COP, elle doit se convaincre qu’il y a quelque-chose à faire pour réduire le réchauffement de la planète. C’est vrai que Freddy, c’est une catastrophe naturelle, mais amplifiée par le phénomène climat.

On annonce par exemple le retour du phénomène El Niño  cette année ou une vague de chaleur est prévue. En ce mois de mai déjà des pays tels le Burkina, le Niger, le Tchad, le Mali connaissent une chaleur de plomb. Qu’en sera-t-il au mois d’avril, mois de chaleur par excellence ? Exceptée la presqu’île de Dakar où il fait frais, on suffoque dans plusieurs capitales et villes de l’Afrique. L’harmattan souffle fort avec ses corollaires de maladies cycliques comme le rhume, les sinusites sans oublier la méningite.

C’est pourquoi, la sensibilisation sur la déforestation, l’utilisation des sachets, la pollution des eaux sont des actes à prohiber au niveau individuel. Le récent One Forest Sumit qui s’est tenu à Libreville début mars, a d’ailleurs rappelé le caractère vital de la préservation du Bassin du Congo, des forêts de l’Afrique centrale et de l’Amazonie, véritables poumons du monde. L’homme en voulant se rendre maître et possesseur de la Nature, l’a détruite, et cette Nature regimbe et lui revient à la figure. Faisons gaffe ! .

La REDACTION

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