Le bilan humain à l’heure où ces lignes sont tracées, étaient de 2 122 vies arrachées, avec des dégâts matériels incommensurables. Soudain, en cette nuit de vendredi 8 au samedi 9 septembre, ce fut l’apocalypse, un phénomène de fin de monde qui frappa ce Sud de Marrakech.
Un tremblement de terre de magnitude de près de 7 a donc rayé une partie de cette zone très sismique dans ce Sud-Ouest de cette cité de villégiature touristique de Marrakech. A l’inverse de la tragédie survenue en Turquie, le 6 février 2023, qui fit plus de 50 000 victimes, ici au Maroc, ce ne sont pas à proprement parler les constructions, même dites «économiques» qui sont indexées, même si ce sont les maisons des villages qui ont été les plus touchées, tel Tafelghaghte, complètement détruit par le séisme.
A l’heure actuelle, on fait au fur et à mesure le bilan macabre, mais il faut parer au plus urgent qui est de secourir les rescapés, continuer la recherche des survivants coincés dans les décombres, et prendre des mesures pour prévenir les épidémies en pareil cas et les répliques- Déjà une de 4,5 dégré a eu lieu hier 10 septembre.
Secouristes, volontaires, membres des forces armées, sapeurs-pompiers sont sur la brèche pour ce travail de fourmi, délicat et risqué. Reloger les gens, trouver de la bouffe, de l’eau, des couvertures, des médicaments et des abris pour toutes ces populations désormais démunies ayant tout perdu. La solidarité bat son plein au niveau national et international. Il n’est par exemple jusqu’aux touristes qui donnent généreusement leur sang pour les transfusions. Le cœur de ce séisme, la province d’Al-Haouz est particulièrement concernée par cette tâche de sauvetage et de prévention.
Plusieurs pays après avoir manifesté leur compassion au royaume chérifien, ont proposé leurs services pour venir en aide à ce pays ravagé par ce brusque déplacement des plaques tectoniques. Espagne, France, Grande-Bretagne, Etats-Unis d’Amérique, sont prêts à venir au chevet du Maroc, frappé par ce cataclysme. Pour le moment le pays de M6 n’a pas sollicité d’aide.
La croix rouge a déjà alerté que «les 24 à 48 heures seront critiques» et des besoins pour des mois et des années sont requis. Outre ces urgences, sismologues et spécialistes des phénomènes climatiques, environnementaux et de la Terre apportent également leur éclairage pour toujours d’éventuelles et plausibles répliques à ce tremblement.
Véritablement, c’est une course contre la mort, qui se déroule au Maroc, car au début des enterrements pour éviter les épidémies, alternent des actions pour ramener les choses à la normale, du moins dans la vie des rescapés, car avec les destructions de maisons, la reconstruction sera très longue. C’est une grande épreuve pour le Maroc qui devra après, en tirer toutes les leçons, car cette zone réputée à activité sismique élevée est victime d’un tel phénomène tous les 50 à 60 ans selon les spécialistes.
La REDACTION
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