PNDES :Trois projets de 235 milliards financés par la Banque mondiale

PNDES :Trois projets de 235 milliards financés par la Banque mondiale

Avec l’appui de la Banque mondiale, à hauteur de 470 millions de dollars américains soit plus de 235 milliards de francs CFA, le gouvernement burkinabè va mettre en œuvre trois grands projets à savoir : le Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA), le Projet de renforcement des services de santé (PRSS) et le Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES). Les travaux ayant précédé la signature des accords de financement pour la mise en œuvre desdits projets ont eu lieu le mardi 21 août 2018, sous la présidence du chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba et la direction du vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem.

A la table des bailleurs de fonds à Paris en 2016, la Banque mondiale avait accepté d’accompagner le Burkina Faso dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES). C’est dans cette logique, qu’elle a décidé de financer le pays des hommes intègres pour la mise en œuvre de trois projets majeurs à savoir le Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA), le Projet de renforcement des services de santé (PRSS) et le Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES). Les travaux ayant conduit la signature des accords de financement pour la mise en œuvre desdits projets ont eu lieu le mardi 21 août 2018, sous la présidence du chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba et la direction du vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem. Pour la mise en œuvre en effet de ces trois projets, la Banque mondiale met à la disposition du Burkina Faso, une enveloppe évaluée à 470 millions de dollars américains soit plus de 235 milliards de francs CFA. L’information a été donnée par le ministre de la santé, Pr Nicolas Méda à la fin de la signature. Il explique que le projet d’appui à l’enseignement supérieur sera financé à hauteur de 35 milliards de francs CFA, celui du renforcement des services de santé à hauteur de 50 milliards de francs CFA, et le programme d’accélération de l’accès à l’eau potable et des services d’assainissement tant en milieu rural qu’urbain, à hauteur de 150 milliards de francs CFA.
La mise en œuvre du PAEA à en croire le ministre, va permettre d’abord, l’élimination de la corvée d’eau, ensuite, l’amélioration du niveau d’assainissement des villes et des campagnes, enfin un accès amélioré à des informations fiables sur les ressources en eau dans le pays. Il rappelle que la mise en œuvre de ce programme qui va s’étaler sur une durée de cinq ans soit de 2018 à 2023 interviendra sur l’ensemble du territoire national notamment dans les Hauts-Bassins, la Boucle du Mouhoun, le Sud-Ouest et les Cascades dans 14 centres de l’ONEA.
Pour ce qui est de la santé, le Pr Nicolas Méda confie que l’exécution du PRSS qui va s’étendre de 2018 à 2023 a pour objectif de contribuer à améliorer la qualité et l’utilisation des services de santé en mettant un accent particulier sur la nutrition et particulièrement sur la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent ainsi que sur la sécurité sanitaire des Burkinabè.
Enfin, avec le projet concernant l’enseignement supérieur, le PAES, à en croire le ministre en charge de la santé, se fixe pour objectif d’améliorer l’accès à un enseignement supérieur de qualité dans les domaines prioritaires pour le développement du Burkina Faso. Il indique qu’au terme de la mise en œuvre du projet en question, il est attendu les macro-résultats majeurs comme la construction et l’équipement de 12 Espaces numériques ouverts (ENO), la mise à disposition d’infrastructures d’apprentissage, l’accompagnement de 50 mille étudiants à travers la subvention du projet «Un étudiant un ordinateur portable», la rénovation ou la réhabilitation de 25 amphithéâtres et de 100 laboratoires de travaux publics, la connexion de 64 universités, le renforcement des capacités de 1 200 enseignants et chercheurs ainsi que de 2 500 autres personnes dont 30% de femmes, etc.
Il s’agit là d’un projet très ambitieux et le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem ne dira pas le contraire. Il va d’ailleurs déclarer : «nous ne doutons pas un seul instant que ce projet aidera le gouvernement du Burkina Faso à renforcer le capital humain, physique, naturel et institutionnel du pays». Le chef du gouvernement va abonder dans le même sens. Il estime que la réalisation des trois projets cités plus haut va permettre d’atteindre les objectifs du PNDES qui est le référentiel de développement du gouvernement.

Edoé MENSAH-DOMKPIN

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