PNDES : Une pré-revue pour jauger les performances réalisées

PNDES : Une pré-revue pour jauger les performances réalisées

La session ordinaire du comité technique national du PNDES a eu lieu le lundi 29 avril 2019 à Ouagadougou. Perçue comme une pré-revue du PNDES, et constituant aussi la session annuelle du comité technique, cette rencontre a pour objectif d’apprécier les performances réalisées en 2018 et de proposer des sujets d’intérêt à soumettre à l’ordre du jour de la prochaine session.

Examiner les projets de documents que sont le rapport de performance 2018, la matrice et le tableau de bord de suivi des réformes stratégiques et des investissements structurants, constituent la composition du cahier des charges de cette session ordinaire du comité technique national du PNDES. Selon Bamory Ouattara, président du comité technique national du PNDES, cette session et le bilan indiquent que l’année 2018, en revue, au plan macro-économique, présente un taux de croissance de 6,6% qui est en amélioration de 0,3 point par rapport au niveau de croissance de 2017.

Et d’expliquer qu’au niveau des différents secteurs regroupés dans les axes du PNDES, qu’il s’agisse de l’axe 1, concernant les réformes, l’axe 2, les capitales humains, et l’axe 3 qui concerne les secteurs de production et de soutien à la production, il y a des progrès qui ont été réalisés en matière de réalisations, mais force est de noter que ces progrès ont été contraints fortement par le contexte sécuritaire et celui des mouvements sociaux tels que les revendications salariales, qui ont fortement handicapés les possibilités de l’Etat à investir.

«Par rapport aux chiffres relatifs à la mise en œuvre du PNDES, ils seront examinés bientôt et il va s’agir de les regarder et de les valider. Mais en termes d’acquis, il y a eu beaucoup de réformes au niveau des Forces de défense et de sécurité (FDS), où les capacités humaines et matérielles ont été renforcées, dans le domaine judiciaire, il y a eu également des réformes et des renforcements de capacités. Pour ce qui est du domaine du capital humain, la gratuité des soins a permis des améliorations au niveau de la santé, avec plus de 17 millions de FCFA investis. Dans le domaine de l’éducation, il y a eu des réalisations d’infrastructures, des renforcements au niveau de l’accès à l’éducation, des cantines et des bourses. Au niveau de l’agriculture la production s’est accrue à 27,5% et au plan des infrastructures routières, il y a des réalisations, etc.», souligne M. Ouattara. Par rapport aux défis majeurs, c’est surtout le dispositif de suivi du PNDES qui enregistre actuellement des incapacités. «Ces problèmes d’incapacité sont relatifs au cadre sectoriel et régional qui n’ont pas toujours les moyens suffisants pour un bon suivi.

Les statistiques de données de suivi du PNDES posent également problème, avec les questions des investissements structurants des projets à finaliser», affirme le président du comité technique national. Par rapport  au 18 000 milliards de FCFA  qui avaient été annoncés lors de la conférence de Paris, Bamory Ouattara dira que le PNDES se met en œuvre sur le terrain et que les 18 000 milliards étaient des intentions, des annonces. Derrière ces annonces il y a un travail que le gouvernement fait en termes de projets et de dialogue avec les différents partenaires et les conventions de financements se signent régulièrement et la plupart entre dans le cadre des investissements annoncés. 

Larissa KABORÉ

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