Politique : Abdoul Karim Sango prend les rênes  du PAREN

Politique : Abdoul Karim Sango prend les rênes  du PAREN

Les 28 et 29 mai derniers, s’est tenu à Ouagadougou, le congrès extraordinaire du Parti de la renaissance nationale (PAREN). Placé sous le thème évocateur : «Refonder le Burkinabè nouveau sur le socle du développement endogène», ce congrès a été l’occasion pour le parti de jeter les bases d’un renouveau afin de rebondir sur la scène politique burkinabè. Durant les quarante-huit-heures de travaux en plénière, les congressistes ont réfléchi sur les stratégies adéquates pour relancer le parti afin de lui redonner ses «lettres de noblesse».

Après le flot des interventions marquant l’ouverture des travaux de ce raout politique, c’est un Laurent Bado, resté fidèle à lui-même qui a pris la parole pour «fustiger» le choix électoral des Burkinabè. Selon le père de grégarisme, le pays des hommes intègres vivra de grandes catastrophes dans 9 ans, si rien n’est fait  dans le sens du redressement de la barque de la gouvernance politique. Et le fondateur du  PAREN de féliciter les militants de son parti et les a encouragés à poursuivre sur la voie des idées originelles.

Comme il se susurrait depuis quelques semaines, au terme des travaux, c’est à Abdoul Karim Sango, (un des disciples du Pr Bado) que revient la lourde charge de conduire la barque. Avec le nouveau bureau exécutif issu de ce congrès,  il hérite d’un parti en reconstruction. Durement éprouvé par les crises répétitives qui ont jalonné son parcours, le PAREN a perdu du terrain et a dégringolé sur le plan électoral. Toujours représenté au parlement, depuis sa création en 2000,  le parti du professeur Laurent Bado est sorti les mains vides à la dernière législative de novembre 2020.

L’ancien ministre de la Culture investi président du Comité de réorganisation du parti après la démission en bloc le 28 décembre 2020, du bureau exécutif après cette débâcle électorale aura donc la lourde tâche de redonner un second souffle au parti des «idées» et du développement endogène. Ce congrès intervient moins d’un mois après la création par Michel Béré, (ancien président du parti) d’un nouveau parti politique qui est allé grossir les rangs de la Majorité présidentielle.

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