La nouvelle alliance entre l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) se renforce au fur et à mesure que les jours passent. Hier mardi 16 mars 2021, à la tête d’une délégation composée des membres de son bureau exécutif national, Zéphirin Diabré a été reçu au siège du parti au pouvoir par Simon Compaoré et ses camarades. L’objectif de cette visite était selon les «nouveaux alliés» de poser les jalons d’une bonne et fructueuse collaboration.
Pour le président du parti du soleil levant, c’est un nouveau jour qui se lève. «Aujourd’hui, c’est nouveau jour qui se lève. Le ministre d’Etat, Zéphirin Diabré, nous a fait l’honneur de rencontrer la majorité, pour nous faire le point de ce qui a été fait dans le cadre de la mission de réconciliation nationale. Il nous a invités également à apporter notre contribution à cette mission qui est celle de tous les Burkinabè», s’est-il réjoui.
Et Simon Compaoré de s’exclamer en ces termes : Qui l’eut cru ? Pour lui, cette rencontre est la preuve qu’en politique tout est possible. «Nous avons eu des aventures diverses, et voilà qu’on se retrouve pour cheminer ensemble et conjuguer nos efforts. Donc ce soir, moi je bois mon petit lait et je remercie Dieu pour cette occasion qu’il nous a donné d’être plus utiles à notre nation le Burkina Faso», a conclu le président du MPP
Pour l’hôte du jour, il s’agit d’ une visite de courtoisie et de travail qui s’inscrit en droite ligne des derniers développements politiques observés à la faveur des dernières échéances électorales et qui ont voulu qu’à la suite de la conclusion d’un accord, l’UPC dont il est le président appartienne à la majorité. « Il était de bon ton que notre parti prenne contact avec le MPP, force motrice de cette majorité. Cette visite consiste donc pour nous l’occasion de matérialiser notre nouveau rapport qui devrait en aucun cas constituer un mystère. Mon souhait c’est que l’alliance qui vient d’être scellée aujourd’hui soit un instrument très fort, non pas pour nous politiques, mais pour notre cher patrie», a souhaité Zéphirin Diabré.
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