Coup dur pour le parti de l’œuf l’Union pour la renaissance/Mouvement patriotique sankariste (UNIR/MPS) qui enregistre une vague de démissions. Dans une lettre dont nous avons reçu copie et adressée au président du parti, l’ancien ministre et ex député Nestor Batio Bassière a annoncé sa démission des instances de l’UNIR/MPS. «Je viens par la présente vous informer qu’à compter de ce jour 15 septembre 2022, je démissionne de mon poste de deuxième vice-président et de toutes les instances du parti», informe la correspondance. A la suite du deuxième vice-président, une autre démission et pas des moindres viendra confirmer la mauvaise passe que traverse le parti dirigé par Me Bénéwendé Sankara et le malaise qui y règne. Il s’agit de celle de Eddasso Rodrigue Bayala, ex-député et secrétaire national chargé de la jeunesse qui prend ses distances avec le parti de l’œuf.
Notons que plusieurs autres responsables ont également décidé de quitter le parti. Par lettre datée du jeudi 15 septembre 2022, Bassono Fulgence, 2e secrétaire national à la formation politique, Kansolé Keyombé, 2e secrétaire national adjoint chargé des femmes, Bassolet Hyppolyte, secrétaire national chargé des relations avec les élus locaux, Kaboré Placide, secrétaire national adjoint des secteurs structurés, Bako Souleymane, secrétaire national chargé des Affaires juridiques et du contentieux, Bado Dema, secrétaire national adjoint chargé du monde du travail, Yogo Yalguedo Zéphirin, secrétaire national chargé des questions environnementales, Ouattara Alassane, secrétaire national adjoint du foncier et du logement, Sanou Jérémie, 2e secrétaire national adjoint chargé de la propagande et de l’animation. A ces noms, viennent s’ajouter ceux de Doye Martin, commissaire politique, Traoré Mamadou, 2e secrétaire national adjoint chargé du numérique et des réseaux sociaux.
Dans leur correspondance, les démissionnaires invoquent «des convenances personnelles», mais selon plusieurs sources, ces départs pourraient avoir des liens avec les divergences de vue dans la gestion du parti. Même si pour l’heure, on ignore le point de chute des démissionnaires, des sources confient qu’ils pourraient intégrer un des nouveau-nés du landerneau politique burkinabè.
COMMENTAIRES