PPP : 18 projets retenus pour financement

PPP : 18 projets retenus pour financement

Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé dans la matinée du mardi 24 décembre 2019 à Ouagadougou, la session de la commission du Partenariat public privé (PPP) de l’année 2019. Les membres de la commission ont fait le point de l’exécution du programme PPP adopté en 2016 au Burkina Faso. Ainsi donc, 18 nouveaux projets dont les études de faisabilité sont achevées ont été retenus pour financement. Ces projets qui concernent huit départements ministériels, sont relatifs à la construction de l’ambassade du Burkina Faso à Dakar, au domaine de l’énergie, à la réalisation de bâtiments administratifs pour des locations ventes, tous retenus parce que contenus dans les axes prioritaires du PNDES, et disposant d’études de faisabilité.

A sa sortie des travaux, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargée du budget, Edith Clémence Yaka a indiqué que sur les 94 projets inscrits au programme en 2016, cinq ont été exécutés ou sont en cours d’exécution. Il s’agit selon elle, de la modernisation des titres de transport, les passeports, l’énergie, l’autoroute de contournement de la ville de Ouagadougou soit un taux d’exécution de l’ordre de 5%. En effet, près de trois ans après la mise en œuvre du programme Partenariat public-public (PPP), les membres de la commission interministérielle réunis autour du chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré ont tiré un bilan satisfaisant des enseignements et une mise en œuvre plus efficace des projets. Pour Edith Clémence Yaka, le faible taux de réalisation des PPP s’explique par plusieurs raisons. Ce sont entre autres, le caractère innovant de ce mode de financement, la non-maîtrise du domaine par les acteurs. «Ils n’étaient pas assez outillés pour conduire le processus», a-t-elle confié. Et de poursuivre : «Il y a eu beaucoup d’insuffisances et de difficultés, notamment dans la non maturité des dossiers inscrits dont beaucoup n’avaient pas d’études de faisabilité». Par ailleurs, elle a indiqué que  la primauté donnée au préfinancement des projets, a constitué un problème majeur car n’étant pas du goût du gouvernement. «Ce qu’on avait comme proposition c’était l’endettement qui alourdissait la charge de la dette», a-t-elle dit. Toujours selon ses explications, si le gouvernement s’inscrivait dans cette logique, cela allait surendetté le pays et déstabiliser littéralement les différents ratios. C’est pourquoi, le gouvernement n’a pas pu contractualiser plus de cinq projets. Dans la même veine, Mme Yaka a laissé entendre que la commission  a adopté un nouveau programme avec 18 projets retenus sur 21 présentés. A cet effet, elle a déclaré que les 18 projets concernent huit départements ministériels et sont relatifs à la construction de l’ambassade du Burkina Faso à Dakar, au domaine de l’énergie, à la réalisation de bâtiments administratifs pour des locations ventes, tous retenus parce que contenus dans les axes prioritaires du PNDES et disposant d’études de faisabilité. Cette dernière  est convaincue que ces projets connaitront une meilleure exécution. Le document qui a été validé sera examiné en Conseil des ministres et fera l’objet d’une loi qui sera soumise en relecture en 2020 à l’Assemblée nationale pour l’amélioration du cadre juridique des PPP au Burkina Faso.

 

Omar SALIA

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