Présidence de la BAD : deux duellistes in Fine Tah Hott

Présidence de la BAD : deux duellistes in Fine Tah Hott

 

 

Dernière ligne droite dans la bataille pour la succession du Nigérian Adesina Akinwumi à la  présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), après le désistement du ministre béninois des Finances, Romuald Wadagni, un des favoris, vient de désister de la course. La renonciation inattendue de Romuald Wadagni, le candidat du Bénin, qui faisait figure de favori parmi les candidatures annoncées, la piste du sprint compte désormais de cinq candidats à savoir, le Mauritanien Sidi Ould Tah, le Sénégalais Amadou Hott, le Zambien Samuel Munzele, le Tchadien Mahamat Abbas Tolli, la Sud-Africaine Swazi Tshabalala et le Camerounais Albert Zeufack. Ces trois dernières candidatures qui peinent à mobiliser autour d’elles, laissent ainsi le terrain libre aux deux premiers qui endossent le costume de favoris.

 

Il s’agit donc, du Mauritanien Sidi Ould Tah et du Sénégalais Amadou Hott et le Zambien Samuel Munzele considérés comme les trois poids lourds de cette élection. A y voir de près, le Sénégalais, crédité d’un profil pointu et d’une longueur d’avance prend ainsi de l’épaisseur avec le désistement du ministre béninois Romuald Wadagni de la compétition. L’immixtion affichée du Président ivoirien Alassane Ouattara dans le jeu d’influence en sa faveur pourrait s’avérer décisif dans cette course.

 

En face, le Sénégalais Amadou Hott qui figure dans les petits papiers de certains magnats du business conyinental (Aliko Dangote Tony Elumelu est un adversaire coriace. Il aura son mot à dire. Si l’on tient compte du jeu de convergences et divergences diplomatiques il est évident que la compétition qui aura lieu, en mai 2025 au siége de la BAD, à Abidjan, pourrait se jouer entre le Mauritanien Sidi Ould Tah et le Sénégalais Amadou Hott. En somme, cette élection consacrera au finish le choix du candidat dont le pays et ses alliés auront donné suffisamment de gages et de confiance pour la bonne gouvernance de la Banque continentale. Et pour l’heure, les jeux sont loin d’être faits, car la candidate Sud-Africaine demeure un poids lourd dans la zone australe et dispose d’atouts discrètement préservés.

 

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