A un mois de l’élection du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la ministre des affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, a sollicité lundi, le soutien du Burkina Faso pour sa candidature audit poste dont l’élection est prévue pour les 11 et 12 octobre prochains. A sa sortie d’audience et accompagnée d’une forte délégation, la chef de la diplomatie rwandaise a estimé qu’elle devait venir au pays des hommes intègres.
«L’Afrique a soutenu ma candidature à l’unanimité lors du dernier sommet africain en Mauritanie. Mais, il était très important pour moi, de venir au Burkina Faso, pour me présenter en tant que candidate, mais aussi, pour recueillir la vision du chef de l’Etat et des autorités du pays par rapport à la Francophonie avant le sommet qui se tiendra dans un mois», a expliqué Louise Mushikiwabo à sa sortie d’audience.
Etant une candidate africaine, la ministre rwandaise se dit devoir porter les ambitions et les valeurs des membres africains «quand bien même que l’Organisation n’est pas africaine, mais plutôt internationale». Après avoir visité d’autres pays en Europe, au Moyen-Orient, la ministre des Affaires étrangères du Rwanda a jugé important d’écouter les Etats membres.
La candidate rwandaise dit vouloir porter les ambitions et les valeurs de l’Afrique, si elle parvenait à être élue à la tête de l’Organisation internationale.
La ministre rwandaise a visité les pays membres d’Asie du Sud-Ouest, de l’Europe et du Moyen-Orient pour expliquer son projet de candidature.
Elle a saisi l’occasion de renouveler les relations bilatérales entre le Burkina et son pays. Les 11 et 12 octobre prochains, Louise Mushikiwabo sera face à l’actuelle SG de l’OIF, Michaëlle Jean, candidate à sa propre succession.
Notons que cette audience a été l’occasion pour elle, d’échanger avec le Président du Faso et le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Alpha Barry, sur les relations bilatérales entre le Burkina Faso et son pays. Parce que, explique–telle «Nous sommes une organisation qui va vers les 50 ans donc, une partie de mon projet c’est de nous focaliser vers des actions précises et concrètes. Donc, il était important pour moi de passer au Burkina Faso».
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