C’est un notaire, mais un «bleu» des combats électoraux que les 16 partis de l’opposition ont choisi d’oindre pour affronter le président-sortant Idriss Déby Itno, le 11 avril prochain lors de la présidentielle. S’il faut se féliciter de cette union sacrée, qui rompt avec la maladie infantile des oppositions déclinées en désordre de bataille à chaque scrutin, c’est le lieu de s’inquiéter des réactions antagonistes qu’elle pourrait produire.
Pour ce cru présidentiel 2021, les opposants ont misé sur Théophile Bongoro qui n’a jamais obtenu de mandat électif, n’a jamais pris part à un vote et dont la formation politique, le Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad (PRET) est à son premier essai.
Exit le vieux briscard Saleh Kedzabo, qui n’a plus obtenu l’aval de cette opposition. L’opposant historique qu’on dit avoir pris ce choix avec sérénité, accompagnera-t-il le mouvement ?
En tout cas, les 16 partis d’opposition sont «PRETs» derrière Bongoro. Transformera-t-il l’essai face au maréchal qui est à son 6e mandat en coup de maître ? On peut en douter, mais cette unité d’action est déjà à saluer.
La rédaction
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