Présidentielle au Libéria:  Mister George devra encore patienter

Présidentielle au Libéria: Mister George devra encore patienter

Echec et mat pour les poursuivants de George Weah. La Cour suprême ne les a pas suivis dans leurs allégations. Ils n’ont pas pu simplement les prouver devant les juges qui ont décidé de passer refermer cette parenthèse de la suspension du second tour de la présidentielle au Libéria.

Il devrait se tenir le 7 novembre dernier. Mais les plaintes des candidats, y compris l’adversaire de Weah au deuxième round, le vice-président sortant Joseph Boakai, en avaient interrompu le vol, affirmant avoir surpris des fraudes dans les rouages de la Commission nationale électorale.

Grâce à l’intervention d’Ellen Johnson, Sirleaf, animée sans doute par l’esprit de léguer le pouvoir dans un pays qu’elle su pacifier après plusieurs années de guerre,  les parties au «conflit» ont accepté se confier au verdict de la juridiction suprême.

Celle-ci ayant donné son avis, qui est sans appel en principe, il est à espérer à présent que les esprits vont se tourner vers l’organisation sereine du second tour afin que le Libéria sorte de cette zone dangereuse où tout peut être remis en cause et tous les efforts fournis pour apaiser les cœurs s’écroulent comme un château de cartes.

Le candidat qui semble avoir le vent en poupe, George Weah, peut sans doute sortir de son état de trépignement. Il a dû sentir les frémissements d’impatience et de rage d’un ours enfermé dans une cage, obligé et forcé d’attendre que les juges viennent le libérer.

Si les candidats plaignants prennent acte de la décision de la juridiction, l’on peut annoncer que la bataille peut recommencer.  Mais le footballeur qui veut jouer au foot de la politique devra encore patienter. Quelques détails doivent être réglés. D’abord, il faut une nouvelle date. Celle-ci ne sortira du mystère qu’après sans doute moult débats.

En sus, la Cour suprême a ordonné une révision des listes électorales avant la date du second tour. Laquelle peut être le champ où seront semées les graines de nouveaux contentieux. Weah devra donc encore patienter.

Ahmed BAMBARA

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