Le Mouvement plus rien ne sera comme avant (M/PRESCA) a animé un point de presse, le mercredi 21 février 2018, à la Maison du retraité Antoine Nanga de Ouagadougou. Objectif de cette conférence, analyser la situation nationale, notamment les deux années de gouvernance du régime MPP et le procès, le 27 février 2018, du coup d’Etat manqué de septembre 2015. En ce qui concerne le procès du 27 février, le M/PRESCA a exigé la présence obligatoire du général Yacouba Isaac Zida, afin dit-il, de témoigner pour éclairer le peuple burkinabè.
La situation nationale, singulièrement des deux années de gouvernance du régime démocratique MPP, le procès, le 27 février 2018, du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, le cas du général Yacouba Isaac Zida sont entre autres, les sujets abordés par le Mouvement plus rien ne sera comme avant (M/PRESCA), à sa conférence de presse de l’année 2018, qu’il a animée le mercredi 21 février 2018, à la Maison du retraité Antoine Nanga, de Ouagadougou. Le M/PRESCA a salué l’ouverture du procès du coup d’Etat du Conseil national pour la démocratie (CND) du 16 septembre 2015. En outre, le M/PRESCA, qui dit avoir pris une part active à la résistance du peuple, a exigé la présence obligatoire du général Yacouba Issac Zida à ce procès. Le coordonnateur national du M/PRESCA, Claude Ouédraogo, a recommandé au Président du Faso, Roch Kaboré, de prendre toutes les mesures, afin de garantir la sécurité du général Zida. De même, il a préconisé le témoignage des premières victimes et témoins du coup d’Etat manqué du CND que sont le président de la transition, Michel Kafando, le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, le ministre de la justice, sous le CNT, René Bagoro et le ministre de la fonction publique sous la CNT, Augustin Loada, pour dit-il, éclairer le peuple burkinabè. Cependant, sur certaines informations faisant état de perturbation du procès du 27 février, le M/PRESCA appelle le ministre de la sécurité à mettre aux arrêts ces individus, car précise le coordonnateur, «leurs actes constituent aussi, des atteintes à la sûreté de l’Etat dont fait l’objet présentement, le colonel Auguste Denise Barry», a-t-il renchéri.
Le M/PRESCA félicite le gouvernement des deux ans de gestion du pouvoir
Sur le second point, à savoir la gestion du pouvoir par le MPP, le M/PRESCA a apprécié positivement, les actions du gouvernement en deux années de gestion du pouvoir.Le mouvement a tenu à saluer les multiples actions et plans de relance économique du pays, à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES). Cependant, il a exhorté le gouvernement à plus de dynamisme, de visibilité dans ses actions.Au cours de cette conférence, le M/PRESCA a déploré les actes d’incivisme généralisés, de ces deux dernières années et tient pour seul responsable, le Président du Faso. Le coordonnateur du M/PRESCA, Claude Ouédraogo, est revenu sur quelques cas d’injustice qui nourrissent l’incivisme au Burkina Faso. Il a cité les rapports et autres audits de malversations sans suite, les coupables désignés et impunis qui continuent de narguer le peuple, les dossiers pendants en justice, les libertés provisoires accordées sans discernement, les revendications syndicales tous azimuts etc. Abordant le volet sécuritaire, le M/PRESCA a fait une mention spéciale au ministre de la sécurité sortant, Simon Compaoré, pour le travail abattu et invite par la même occasion, le ministre entrant, Clément P. Sawadogo, à exploiter les acquis de son prédécesseur pour une meilleure sécurisation du territoire national. Par ailleurs, après analyse de la situation sécuritaire,le Mouvement plus rien ne sera comme avant a fait des propositions. Il a appelé à une levée de fonds pour l’acquisition de deux hélicoptères de combat, de véhicules et autres engins blindés et de matériel adapté à la situation du moment, pour galvaniser davantage les forces de défense et de sécurité, faciliter la communication entre l’armée et le peuple etc .
Pélagie OUEDRAOGO
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